Petites news du digital glanées cà et là

ESU vient de mettre à disposition des sons destinés aux machines IBERTREN. Je sais que peu d'entre nous sont des amateurs de matériel espagnol mais l'une des machines à vapeur concernée est équipée d'un stocker d'alimentation du foyer. Il y aussi des 242 Tender avec chauffe au fuel ou au charbon.
A regarder dans la version anglaise du site où on trouve aussi le son de la 231 ROCO.
https://www.esu.eu/en/downloads/sounds/generation-3/locos-with-loksound/

pour le lien j'ai enregistré ce qui pouvait nous interesser

Petit résumé des nouveautés les plus originales à venir en me basant sur la revue Eisenbahn Magazin :

- ROCO qui présentait la BR 18201 avec vapeur sortant des cylindres et de la cheminée (avec générateur de fumée).
- Les voitures de la DB avec ouverture de sportes et son désormais disponibles à l'unité (189 € pièce ). Elle viennent en complément du coffret avec la machine et les trois voitures à près de 800€
- ZIMO va aussi supporter le protocle Motorola de Märklin.
- Et Märklin va aussi supporter le DCC sur sa nouvelle centrale.
- Lenz sort une évolution de sa centrale LZV100 : la LZV200 intègre le volet RAilCOm. La LZV100 peut être mise à jour via un retour usine...
- Hornby sort un nouveau décodeur : Sapphire. 1A pour le courant moteur et 4 sorties avec 200mA chacune.
- Fleischmann : l'absorbtion par ROCO semble sonner le glas du digital développé par Fleischmann (Fleischmann Profi par exemple). Désormais c'est du digital ROCO badgé Fleischmann que l'on trouve dans la gamme. A venir côté Fleischmann, en N, un fourgon avec les portes coulissantes commandées en digital.

Et puis si vous avez des infos n'hésitez pas à en ajouter !

Railcom, Bidi and Co.

Lorsqu'on pose une locomotive digitalisée sur un réseau, il faut soit l'avoir déjà paramétrée dans son système digital soit la rajouter afin que le système la prenne en compte.
D'où le souhait d'une reconnaissance automatique par la centrale d'une machine DCC à priori inconnue dès que l'on pose sur le réseau.

C'est là qu'entre en compte les systèmes BiDi alias de bi-directionnal. C'est ce terme d'ailleurs qui est utilisé par la NMRA pour construire ses recommandations dans ce domaine.
Car il y en a 3 au départ : Le Railcom porté par Lenz et Zimo, le Lissy porté par Uhlenbrock et Fleischmann et le Mfx porté par Märklin et ESU ( opérationnel bien avant le concept de Lenz). Railcom est la marque commerciale de Lenz.
A noter que Digitrax, un des grands fabricants américains de DCC n'a pas encore adhéré à ce système car il dispose déjà d'un système opérationnel ("transponder") tant côté décodeur que centrale et donne sur son site ses arguments pour sa non adhésion actuelle (www.digitrax.com). Je vous lasse juges.

Le but du groupe de travail de la NMRA consacré aux systèmes bidirectionnels est de les faire converger ou au moins au départ cohabiter.
La première fonction de ces systèmes est l'envoi par le décodeur de son adresse à la centrale. Ultérieurement d'autres informations comme la vitesse seront transmissibles.

Alors c'est super allons-y SAUF QUE....
Cette avancée technologique n'avait pas été anticipée sur de nombreux matériels (décodeurs comme centrales). Ceci signifie que de nombreux décodeurs et centrales ne sont pas compatibles avec la technologie RailCom.Y compris chez Lenz.

Les décodeurs livrés actuellement sont prêts pour le Railcom. Attention toutefois aux versions dites "Basic" : décodeurs d'un prix très raisonnable mais souvent absence de compatibilité RailCom.
Il en est de même pour les centrales de commande. Ainsi la LVZ100 de Lenz doit retourner en usine pour devenir compatible RailCom. Chez ESU il faut la version 3.0 du logiciel de l'ECOS au moins pour être sur de la compatibilité RailCom.
En ce qui concerne les décodeurs "anciens" tout n'est pas perdu puisque Lenz et quelques autres fournisseurs proposent désormais un circuit complémentaire au décodeur que l'on met en parallèle sur les fils rouge et noir et qui va assurer la transmission RailCOM. Prévoir 15€ par circuit.
Chez ESU les décodeurs sont prêts depuis longtemps mais il faut qu'ils aient le bon niveau de firmware (programme interne du décodeur) et donc Lokprogrammer à posséder... Idem pour Zimo. Mëme tendance chez lenz. Il faut un niveau minimal de firmware pour la compatibilité RailCom.
Petite cerise sur le gâteau : même compatible RailCom, un décodeur n'est pas actif au sens RailCom. Il faut l'activer en paramétrant la CV29 et la CV28...
L'arrivée du railcom implique en fait que TOUTE la chaîne de transmission du décodeur vers la centrale supporte cet ajout au protocole DCC : Centrale, Décodeur, BOOSTER, détecteurs d'occupation de cantons, blocs de cantonnement, logiciels couplés aux centrales, ...

TOUTEFOIS n'en concluez pas à la lecture de ma synthèse que le RailCom est à rejeter ! Loin de là. C'est un complément plus qu'intéressant qui arrive dans le monde du DCC, complément pas encore tout à fait mature et qui exige une chaîne d'équipements compatibles. Sachant qu'un matériel compatible RailCom (les centrales et booster entre autre) continue de très bien prendre en compte le matériel digital classique.
Là encore je vous laisse évaluer vos besoins vis-à-vis de l'exploitation que vous réalisez en digital : un grand circuit chargé de trains piloté par un logiciel, un réseau moyen avec des automatismes digitaux ou 2 ou 3 trains que l'on peut piloter à vue ? Ai-je besoin du RailCom ?
Là encore prenez le temps de lire la documentation existante. Elle foisonne sur Internet sur les sites des fournisseurs ou d'autre forums. Je vous laisse vous faire une opinion. Je n'ai pas encore trouvé beaucoup de retours d'expérience sur des exploitations digitales "Full RailCom". J'espère que l'on en aura bientôt.

, cela eclaire un peu ma lanterne à propos de ce fameux Railcom!!!

Le lien vers l'explication du transpondeur chez Digitrax au travers d'un FAQ (Frequently Asked Questions - Questions Posées Régulièrement).
http://www.digitrax.com/faqtransponding.php

ESU vient d'annoncer son Navigator, centrale avec pupitre de commande à liaison infra-rouge avec la centrale. 7m de portée mais possibilité d'ajouter des récepteurs infra-rouge (jusqu'à 5 récepteurs). 3,5A en sortie de la centrale.

Comme c'est du ESU, compatibilité et connectivité avec l'ECOS via le bus EcosLink et le navigator devient une commande à distance pour l'ECOS.

C'est voisin de la centrale Dynamis Pro Box de Bachmann : cette centrale Bachmann a été développée par ESU. Mais avec plus de possibilités que la Bachmann Dynamis à commencer par la reconnaissance du format Motorola utilisé par le digital Märklin de base et le mfx.
Le lien vers les premières infos de chez ESU
http://www.esu.eu/en/products/digitale-steuerung/navigator/introduction/

Un positionnement entre débutant et réseau de taille moyenne (5 à 6 trains en simultané). A priori une concurrente potentielle de la nouvelle Lokmaus sortie récemment par ROCO. Attendons les premiers essais.

Tres interessant

ESU Navigator - les tarifs officiels de ESU en RFA.

- 300€ pour l'ensemble complet.
- 100€ pour le boîtier de commande à distance
- 25€ pour une récepteur infra-rouge supplémentaire avec les câbles.

Je viens de voir dans Eisenbahn Magazin un premier test de la version fournie par ESU à KM1 (fabricant allemand de trains à l'échelle I)

J'essaye de vour faire une synthèse sous peu.

Premières impressions sur l'ESU Navigator.
Synthèse d'un article de la revue Eisenbahn magazin.

La version testée est celle fournie par ESU pour KM1, un fabricant allemande de matériel à l'échelle I.
Cette centrale a déjà été commercialisée par Bachmann sous le nom Dynamis.
Elle va bientôt être disponible chez TILLIG dans un coffret de démarrage digital.
ESU travaille en OEM (Original Equipement Manufacturer), c'est à dire fournit un produit quasiment fini avec quelques différences selon la marque qui commercialise :
- Ainsi chez Bachmann la puissance est de 2,3A et seul le protocle DCC est reconnu.
- Chez KM1 tous les protocoles sont reconnus (DCC, Motorola et mfx sauf SX) mais 4A en sortie, gros moteurs oblige. Modèle quasiment identique à celui qui sera commercialisé sous la marque ESU à la puissance près et la couleur noire spécifique à KM1.
- Chez Tillig, 2,3A et pas d'interface USB
- Chez ESU tous protocoles supportés (sauf SX) et 3A en sortie annoncés.

La manette de commande est de type sans-fil avec communication par infra-rouge avec la base. Equipée de 4 piles ou accumulateurs AAA, elle a une masse de 220g environ.
A droite un "joystick de commande".
- Un mouvement vers le haut ou le bas commande respectivement l'accélération/décélaration.
- Un mouvement vers la droite ou la gauche permet de feuilleter la liste des machines
A gauche un clavier à 10 touches qui permet de choisir les adresses des machines ou des accessoires, d'activer les fonctions + la touche F0 pour la lumière et la touche SHIFT pour appeler le fonctions de 11 à 20.
En mode DCC 21 fonctions sont ainsi activables sur un détecteur.

Au centre un écran de 60mm * 43,5mm. L'affichage des textes et chiffres se fait sur deux lignes de 16 afficheurs à 8 segments.
Un inconvénient : certaines lettres n'ont pas une apparence haibtuelle et il n'y a parfois pas de différences entre majuscules et minuscules.
Ceci est compensé par un affichage avec un très bon contraste. Même avec un soleil éblouissant l'affichage reste lisible de manière optimale.
Cette commande sans fil a une faible consommation : avec des accus de 850 mAh, on a un temps de fonctionnement de près de 40 heures.
9999 adresses de machines peuvent être renseignées en mode DCC, 255 en mode Motorola. 40 matériels moteurs peuvent être stockés simultanément (la lokmaus en stocke 64). 100 entrées de type aiguillage peuvent être définies.

La centrale fixe a 5 diodes IR de réception disposées de telle manière que l'on a un angle d'action de près de 180°. La distance centrale <-> boîtier de commande peut atteindre 7,2m. Une distance raisonnable est de 3 à 4 mètres. 4 unités de réception IR peuvent être connectées à la centrale et 3 boîtiers de commande peuvent se déclarer sur la centrale. Donc 4 personnes au maximum sur la même centrale.
La centrale n'est pas protégée contre d'autres utilisateurs de commande IR. Ainsi si on appuie sur une télécommande de TV, le dialogue centrale <-> boîtier est bloqué. C'est très court pour une télécommande TV. Cela peut être plus gênant si on utilise par exemple les tracteurs SIKU dont l'émetteur infra-rouge travaille en permanence.

C'est un appareil aisé d'utilisation, très agréable et d'un prix attractif.
Encore quelques défauts de jeunesse de la première version mais les softwares de la commande et de la centrale peuvent être mis à jour via une interface PC.
Une mise à jour est en préparation pour permettre la connexion à une centrale ECOS et faire de l'ensemble soit un booster supplémentaire ou une commande sans fil de l'ECOS.

Dans sa lettre d'information de septembre 2010, ZIMO annonce qu'il va livrer les décodeurs qui équipent d'origine les matériels des marques Märklin, Roco, Fleischmann, Hag et Brimalm en plus de marques (plus confidentielles) qu'ils équipaient déjà.
Comment les reconnaître : les platines sont noires (pour les décodeurs son), parfois vertes mais jamais bleues. La lecture de la CV 8 retourne 145 qui est le numéro NMRA de ZIMO.
Les décodeurs OEM livrésw par ZIMO sont des ZIMO à part entière (allusion à certains fabricants qui livrent des décodeurs OEM bridés) avec toutes les possibilités que connaissent les fervents de cette marque.
la seule restriction est au niveau des auxiliaires et fonctions qui se plaquent sur le nombre de fils des broches. Ceci est particulièrement vrai pour les prises NEM 652 (8 broches) ou PluX16.

Dans la même lettre l'annonce des nouveaux décodeurs de ZIMO dont le MX630P16 conforme à la nouvelle interface de connexion PluX16. Idem pour le décodeur son MX645P16.

ESU annonce sur son site la mise sur le marché de sa version 4.0 et 4.0 DCC de son décodeur LokPilot. Ceci implique une mise à jour du software du Lokprogrammer (automatique si vous avez sélectionné cette option).
J'ai récupéré la notice et vous en dirai plus sous peu.

OK

HA64 a écrit:ESU annonce sur son site la mise sur le marché de sa version 4.0 et 4.0 DCC de son décodeur LokPilot. Ceci implique une mise à jour du software du Lokprogrammer (automatique si vous avez sélectionné cette option).
J'ai récupéré la notice et vous en dirai plus sous peu.

comment il parle bien le chinois

Ce ne sont pas des chinoiseries mais des chinoisesu.

Trêve de farces et revenons à du un peu plus sérieux.

ESU a donc annoncé la version V4.0 de son décodeur Lokpilot qui va je pense remplacer à terme le Lokpilot V3.0

Quelles différences ?

* D'abord des dimensions légèrement réduites mais de l'ordre de 1mm en longueur et largeur.
* Le passage de la fréquence de régulation à 40kHz ce qui permet de mieux piloter les vieux moteurs à 3 pôles.
* La disponibilité de la version multiprotocoles avec la prise Plux12 (voir le fil sur "le digital pour les béotiens"); la prise 21MTC reste disponible pour la version multiprotocole et la version 'DCC pur'.
* Le Railcom est supporté comme pour les dernières versions de V3.0.
* Surtout désormais ce décodeur reconnaît les système de freinage ABC de Lenz et HLU de Zimo.
* La gestion du mapping (affectation des fonctions et auxiliaires) a été encore améliorée mais cette fois au prix d'une profonde révision dans l'utilisation des CV réservées aux constructeur. Ceci signifie que la gestion est différente et encore plus sophistiquée que celle de la verion V3.0.
* Et là il faut disposer du Lokprogrammer pour aisément effectuer ce travail de mapping. D'où là aussi la nécessité d'installer la version 2.7.7 du programme associé au Lokprogrammer. Elle se réalise automatiquement si on est connecté à Internet et si on a autorisé la recherche des mises à jour.
*Un prix un peu supérieur. En RFA le décodeur lokpilot DCC V3.0 est proposé autour de 24€. Le décodeur Lokpilot DCC V4.0 est proposé autour de 27€.

Disponibilité en France ? Je ne sais pas. Nos détaillants préférés ont-ils déjà l'info ?

Avec une question subsidiaire : avons-nous vraiment BESOIN de décodeurs aussi performants pour notre quotidien d'utilisation du digital ?

Hier matin j'ai reçu l'a lettre d'info de ZIMO.
Confirmation est donnée que ZIMO fournit désormais les décodeurs montés d'origine dans les matériels ROCO et HAG y compris pour les décodeurs sonores.
L'un des premiers matériels moteurs équipés chez ROCO est l'ICN Suisse.

Impact pour nous modélistes : à mon avis faible car les produits ZIMO sont d'excellente qualité et disposant des compatibilités avancées que l'on peut rechercher : RailCom, Système ABC de freinage, prises PluX16... ZIMO est un des précurseurs du DCC.

Pour ceux qui sont habitués à LENZ ou ESU, une programmation avancée complexe (pas forcément compliquée) car les décodeurs ZIMO offrent beaucoup de possibilités dans la gestion des effets lumieux, des attelages digitaux, de la régulation des moteurs, etc... Ceci dit ESU et LENZ ont aussi une programmation avancée parfois complexe (la version V4.0 du Lokpilot de ESU est actuellement un bon exemple).
Mais si l'on reste dans les utilisations standard (allumage des feux à distance, changement d'adresse, utilisation de F1 et F2 liées à AUX1 et AUX2, modification de CV29 ou des CV de base), rien de différent avec les autres grands du marché.

Du point de vue service, une marque avec un site Web très bien fait et très complet (en allemand et anglais ) y compris par exemple avec les bugs de fonctionnement répertoriées et en cours de correction - transparence avant tout, de la qualité ! Et de la doc en français qui est disponible sur le site de l'importateur français : CDF (http://www.cdfinformatique.com).

De toute manière nous n'avons pas le choix à l'achat. C'est un peu comme la première monte de pneumatiques sur un véhicule neuf ! Sauf que sur un véhicule les pneumatiques s'usent peut-être un peu plus vite que nos décodeurs... on peut alors en changer pour une autre marque.

: :maisoui: :

merci pour toutes ces informations

L'approche du marché par ESU :

- les décodeurs Loksound pour l'Europe sont fabriqués en République Tchèque
- les décodeurs Loksound pour le marché américain sont fabriqués en Chine
- les décodeurs Lokpilot pour l'Europe sont fabriqués en Europe (je n'ai pas trouvé le pays encore)
- les décodeurs Lokpilot pour le marché américain sont assemblés aux USA "à partir de composants d'origines diverses".

ESU a désormais une filiale aux USA.

Le site de la communauté des fabricants allemands de matériel digital.
CDF (marcel thomas) en est membre
http://www.railcommunity.org

Les buts fondateurs de cette organisation qui regroupe aujourd'hui 19 membres professionnels :

1) Un fonctionnement commun des composants des différents fabricants amélioré
2) Une simplification de l'utilisation de la technologie digitale pour les utilisateurs
3) La création de bases communes pour les futurs développements.

Le site est en allemand...
Ce qui est intéressant, c'est de constater que côté européen il y a une réflexion en route pour aller vers des composants qui dialoguent plus facielement entre eux, et des bases communes de développement.
L' ère d'une sorte de jungle pour les accessoires toucherait-elle à sa fin ? A suivre.

Pour les possesseurs d'ECOS, d'ECOS2 un service sympa chez ESU : le Lokbild Bazar - le bazar des icônes. Plus de 50 pages Web d'icônes pour illustrer les machines qui sont répertoriées dans votre ECOS avec aujourd'hui 51 icônes SNCF.

Attention ! il faut être inscrit sur le forum ESU (en langue allemande ou anglaise).
http://www.esu.eu/download/lokbild-bazar/

Un détail que j'avais oublié... Il faut que le programme interne des centrales ECOS soit au niveau 3.3.1 pour en profiter.

Chez Uhlenbrock sortie du catalogue 2011-2012 qui peut être récupéré depuis le site (www.uhlenbrock.de). 70 pages de plaisir sur le digital.