Le digital pour les Béotiens
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Francomtois 64
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Re: Le digital pour les Béotiens
Oui, c'est cela pour ce qui est de l'autre côté du channel!
Invité- Invité
Re: Le digital pour les Béotiens
Nous utilisons toutefois peu les fonctions de mapping car dans nos machines nous restons bien souvent avec les activations par défaut pour F1 F2.
L'ICE Fleichmann que j'avais équipé est un exemple parmi d'autres pour cette action de mapping.
Lorsque j'ai réalisé ce montage mon but était :
- D'éclairer les cabines avec F1 en fonction du sens de marche,
- De commander l''éclairage de chacune des voitures par une fonction
- De commander l'éclairage de toutes les voitures par une autre fonction
Pour cela j'avais équipé la rame avec deux décodeurs - un décodeur "moteur" dans la motrice et un décodeur fonction dans la fausse motrice.
Tous deux ont la même adresse mais ont été programmés séparément.
Les 2 décodeurs (à droite 52620 déc. fonctions - à gauche 52611 déc. moteur)
Pour repréciser ce que j'ai fait sur ma rame ICE, voici le jeu d'affectations :
- F0 gère la lumière motrice + fausse motrice
- F1 est associée à l'AUX1 en fonction du sens de marche (j'ai mis sur AUX1 l'éclairage en cabine) motrice + fausse motrice. Réalisable avec les déoceurs ESU, ZIMO et Lenz Série +.
- F2 est associée à AUX2 fausse motrice
- F3 est associée à AUX3 fausse motrice
- F4 est associée à AUX4 fausse motrice
- F5 actionne les AUX2, AUX3 et AUX4 de la fausse motrice
- F6 actionne le passage en "manoeuvre" de la motrice - là on fait un transfert d'affectation car par défaut c'est F3 qui active cette action
- F7 inhibe l'inertie de décélération de la motrice - là on fait un transfert d'affectation car par défaut c'est F4 qui active cette action
- F8 est associée à l'AUX2 de la motrice - là on fait un transfert d'affectation car par défaut c'est F2 qui active cette action
Ceci signifie que, en reprenant le manuel du décodeur (ESU52611 et 52620), on doit réaliser les programmations suivantes pour la fausse motrice. De plus j'avais décidé de diminuer l'intensité de la mumières
des rampes d'éclairage et de faire un éclairge/allumage progressif.
- CV 113 = 127 soit 112+15 112 signifiant que l'on passe l'éclairage avant en allumage/extinction progressif et 15 signifiant que l'on utilise la luminosité maximale disponible.
- CV 114 = 112 soit 112 +10 signifiant que l'on passe l'éclairage arrière en allumage/extinction progressif et 10 signifiant que l'on diminue la luminosité.
- CV115 = 120 soit 112+8 signifiant que l'on passe l'AUX1 en allumage/extinction progressif et 8 signifiant que l'on diminue la luminosité
Même type de programmation pour CV 116, 117 et 118 auxquelle son donne la valeur 8 pour dire que l'on est en type d'éclairage variateur avec une luminosité réduite à 8.
Supprimer l'activation de l'AUX1 en marche avant implique de passer CV147 à 0.
Décider que F5 active simultanément AUX2, AUX3 et AUX4 implique de passer CV 171 et 174 à 56 soit 8+16+32 8 signifie AUX2, 16 signifie AUX3 et 32 signifie AUX4.
Et encore je n'ai pas donné toutes les CV concernées. Quelque chose de fastidieux et qu'on ne garde pas forcément en tête.
Pour réaliser tout cela, j'ai utilisé le LokProgrammer d'ESU et voici le schéma d'affectation des deux décodeurs. Avantage : lire, cocher et décocher des cases.
Voici les images du volet FONCTIONS de l'outil pour la fausse motrice (deux premiers écrans)
Et pour la motrice
J'avais décrit les détails de programmation dans le fil relatif à l'ICE.
Cet exemple du mapping et de cette utilisation conjointe de deux décodeurs pour réaliser un allumage d'une rame montre l'intérêt d'aller vers des outils "avancés" de programmation des décodeurs.
J'en ai déjà repéré quatre (LENZ, ESU, ZIMO et SPROG) sur le marché avec plus ou moins de possibilités - mon avis ne se base que sur ce que j'ai trouvé dans les documentations ou en installant les programmes associés et en faisant quelques essais. Je n'ai pas fini d'investiguer du côté de Uhlenbrock.
Les programmateurs de décodeurs sont constitués de deux composants
- Un boitier que l'on connecte à un PC et à un rail ou un banc de test
- Un logiciel.
Les grandes fonctions proposées sont :
- La mise à jour des CV des décodeurs au travers d'une interface homme machine conviviale,
- La mise à jour du firmware du décodeur,
- Le chargement de sons dans les décodeurs sonores (ESU et ZIMO) et la sauvegarde de la configuration des CV modifiées.
La mise à jour des CV des décodeurs. Pour toute la partie standard (CV1, 2, 3, 29 et autres), ces outils apportent la facilité de remplir ou de cocher des cases sans parfois se préoccuper de quelle CV est touchée. Ainsi dans certains outils passer d'une adresse courte à une adresse longue se fait très aisément sans avoir à se préoccuper de quel bit est impacté dans CV29 ni de faire de gros calculs pour savoir quelles sont les valeurs à mettre dans CV17 et CV18 (qui servent à stocker l'adresse longue).
La mise à jour du firmware des décodeurs. Le firmware c'est le programme interne du décodeur qui lui permet de répondre aux ordres envoyés par les centrales et de réaliser les actions programmées. Parfois il y a des erreurs ou des évolutions (telle que RailCom) à y mettre d'où cette mise à jour. Chez ZIMO c'est possible depuis 2005, chez Lenz pour les décodeurs avec un version >= 7 et chez ESU à partir d'une
version 6... Chez ZIMO cette mise à jour peut être réalisée directement depuis la centrale MX31ZL ou la MX32 si on en dispose. SPROG ne le propose pas dans la mesure où sa visée est multi marques.
Mais là encore chaque marque ne permet la mise à jour que de ses propores décodeurs (chasses bien gardées).
Le chargement et la gestion des sons. Disponible actuellement chez ESu et chez ZIMO et pour leurs décodeurs sons respectifs.
La sauvegarde des projets réalisés et chargés dans les décodeurs. C'est bien pratique de recharger la configuration d'un décodeur que l'on a mis en vrac ! Ces outils proposent de sauvegarder sur le PC - ou ses disques externes - la configuration (les CV du moins) du décodeur que l'on vient de mettre à jour.
Il s'y ajoute en général un petit simulateur qui permet de rapidement vérifier ce que l'on vient de programmer. L'ampérage disponible est limité à 300 voire 400mA mais permet de vaaider les porgrammations de fonctions ou d'éclairage.
Ces outils ont un prix non négligeable (130 à 140€) mais apportent des facilités dans laprogrammation des décodeurs qui sont des plus agréables. Inconvénient : si on a un parc de décodeurs avec plusieurs marques.
Si on se limite à la programmation des CV (uniquement cette partie de la programmation des décodeurs) l'outil SPROG est tout à fait adapté. C'est un bloc d'interface physique qui permet de passer les ordres du logiciel DecoderPro de JMRI (http://jmri.sourceforge.net/). En fait ce programme sait adresser de nombreuses centrales DCC dont entre autres LENZ, ESU, ZIMO, ROCO et le boitier SPROG pour peu qu'on les ait connectés au PC.
Avec ce programme qui est régulièrement mis à jour par ses auteurs (on est dans le monde de la programmation JAVA) les caratéristiques spécifiques des décodeurs de chaque marque sont pris en compte et leur programmation rendue ainsi plus aisée.
Si effectivement votre besoin n'est que de programmer et modifier des CV, le logiciel DecoderPro (gratuit) accompagné ou non du boitier SPROG est une bonne alternative aux produits propriétaires.
Je vous laisse y réfléchir sachant que je n'ai aucun parti pris pour une marque ou une autre.
Bonnes Fêtes et "bon digital" si quelques décodeurs ou une centrale font partie des cadeaux au pied du sapin.
L'ICE Fleichmann que j'avais équipé est un exemple parmi d'autres pour cette action de mapping.
Lorsque j'ai réalisé ce montage mon but était :
- D'éclairer les cabines avec F1 en fonction du sens de marche,
- De commander l''éclairage de chacune des voitures par une fonction
- De commander l'éclairage de toutes les voitures par une autre fonction
Pour cela j'avais équipé la rame avec deux décodeurs - un décodeur "moteur" dans la motrice et un décodeur fonction dans la fausse motrice.
Tous deux ont la même adresse mais ont été programmés séparément.
Les 2 décodeurs (à droite 52620 déc. fonctions - à gauche 52611 déc. moteur)
Pour repréciser ce que j'ai fait sur ma rame ICE, voici le jeu d'affectations :
- F0 gère la lumière motrice + fausse motrice
- F1 est associée à l'AUX1 en fonction du sens de marche (j'ai mis sur AUX1 l'éclairage en cabine) motrice + fausse motrice. Réalisable avec les déoceurs ESU, ZIMO et Lenz Série +.
- F2 est associée à AUX2 fausse motrice
- F3 est associée à AUX3 fausse motrice
- F4 est associée à AUX4 fausse motrice
- F5 actionne les AUX2, AUX3 et AUX4 de la fausse motrice
- F6 actionne le passage en "manoeuvre" de la motrice - là on fait un transfert d'affectation car par défaut c'est F3 qui active cette action
- F7 inhibe l'inertie de décélération de la motrice - là on fait un transfert d'affectation car par défaut c'est F4 qui active cette action
- F8 est associée à l'AUX2 de la motrice - là on fait un transfert d'affectation car par défaut c'est F2 qui active cette action
Ceci signifie que, en reprenant le manuel du décodeur (ESU52611 et 52620), on doit réaliser les programmations suivantes pour la fausse motrice. De plus j'avais décidé de diminuer l'intensité de la mumières
des rampes d'éclairage et de faire un éclairge/allumage progressif.
- CV 113 = 127 soit 112+15 112 signifiant que l'on passe l'éclairage avant en allumage/extinction progressif et 15 signifiant que l'on utilise la luminosité maximale disponible.
- CV 114 = 112 soit 112 +10 signifiant que l'on passe l'éclairage arrière en allumage/extinction progressif et 10 signifiant que l'on diminue la luminosité.
- CV115 = 120 soit 112+8 signifiant que l'on passe l'AUX1 en allumage/extinction progressif et 8 signifiant que l'on diminue la luminosité
Même type de programmation pour CV 116, 117 et 118 auxquelle son donne la valeur 8 pour dire que l'on est en type d'éclairage variateur avec une luminosité réduite à 8.
Supprimer l'activation de l'AUX1 en marche avant implique de passer CV147 à 0.
Décider que F5 active simultanément AUX2, AUX3 et AUX4 implique de passer CV 171 et 174 à 56 soit 8+16+32 8 signifie AUX2, 16 signifie AUX3 et 32 signifie AUX4.
Et encore je n'ai pas donné toutes les CV concernées. Quelque chose de fastidieux et qu'on ne garde pas forcément en tête.
Pour réaliser tout cela, j'ai utilisé le LokProgrammer d'ESU et voici le schéma d'affectation des deux décodeurs. Avantage : lire, cocher et décocher des cases.
Voici les images du volet FONCTIONS de l'outil pour la fausse motrice (deux premiers écrans)
Et pour la motrice
J'avais décrit les détails de programmation dans le fil relatif à l'ICE.
Cet exemple du mapping et de cette utilisation conjointe de deux décodeurs pour réaliser un allumage d'une rame montre l'intérêt d'aller vers des outils "avancés" de programmation des décodeurs.
J'en ai déjà repéré quatre (LENZ, ESU, ZIMO et SPROG) sur le marché avec plus ou moins de possibilités - mon avis ne se base que sur ce que j'ai trouvé dans les documentations ou en installant les programmes associés et en faisant quelques essais. Je n'ai pas fini d'investiguer du côté de Uhlenbrock.
Les programmateurs de décodeurs sont constitués de deux composants
- Un boitier que l'on connecte à un PC et à un rail ou un banc de test
- Un logiciel.
Les grandes fonctions proposées sont :
- La mise à jour des CV des décodeurs au travers d'une interface homme machine conviviale,
- La mise à jour du firmware du décodeur,
- Le chargement de sons dans les décodeurs sonores (ESU et ZIMO) et la sauvegarde de la configuration des CV modifiées.
La mise à jour des CV des décodeurs. Pour toute la partie standard (CV1, 2, 3, 29 et autres), ces outils apportent la facilité de remplir ou de cocher des cases sans parfois se préoccuper de quelle CV est touchée. Ainsi dans certains outils passer d'une adresse courte à une adresse longue se fait très aisément sans avoir à se préoccuper de quel bit est impacté dans CV29 ni de faire de gros calculs pour savoir quelles sont les valeurs à mettre dans CV17 et CV18 (qui servent à stocker l'adresse longue).
La mise à jour du firmware des décodeurs. Le firmware c'est le programme interne du décodeur qui lui permet de répondre aux ordres envoyés par les centrales et de réaliser les actions programmées. Parfois il y a des erreurs ou des évolutions (telle que RailCom) à y mettre d'où cette mise à jour. Chez ZIMO c'est possible depuis 2005, chez Lenz pour les décodeurs avec un version >= 7 et chez ESU à partir d'une
version 6... Chez ZIMO cette mise à jour peut être réalisée directement depuis la centrale MX31ZL ou la MX32 si on en dispose. SPROG ne le propose pas dans la mesure où sa visée est multi marques.
Mais là encore chaque marque ne permet la mise à jour que de ses propores décodeurs (chasses bien gardées).
Le chargement et la gestion des sons. Disponible actuellement chez ESu et chez ZIMO et pour leurs décodeurs sons respectifs.
La sauvegarde des projets réalisés et chargés dans les décodeurs. C'est bien pratique de recharger la configuration d'un décodeur que l'on a mis en vrac ! Ces outils proposent de sauvegarder sur le PC - ou ses disques externes - la configuration (les CV du moins) du décodeur que l'on vient de mettre à jour.
Il s'y ajoute en général un petit simulateur qui permet de rapidement vérifier ce que l'on vient de programmer. L'ampérage disponible est limité à 300 voire 400mA mais permet de vaaider les porgrammations de fonctions ou d'éclairage.
Ces outils ont un prix non négligeable (130 à 140€) mais apportent des facilités dans laprogrammation des décodeurs qui sont des plus agréables. Inconvénient : si on a un parc de décodeurs avec plusieurs marques.
Si on se limite à la programmation des CV (uniquement cette partie de la programmation des décodeurs) l'outil SPROG est tout à fait adapté. C'est un bloc d'interface physique qui permet de passer les ordres du logiciel DecoderPro de JMRI (http://jmri.sourceforge.net/). En fait ce programme sait adresser de nombreuses centrales DCC dont entre autres LENZ, ESU, ZIMO, ROCO et le boitier SPROG pour peu qu'on les ait connectés au PC.
Avec ce programme qui est régulièrement mis à jour par ses auteurs (on est dans le monde de la programmation JAVA) les caratéristiques spécifiques des décodeurs de chaque marque sont pris en compte et leur programmation rendue ainsi plus aisée.
Si effectivement votre besoin n'est que de programmer et modifier des CV, le logiciel DecoderPro (gratuit) accompagné ou non du boitier SPROG est une bonne alternative aux produits propriétaires.
Je vous laisse y réfléchir sachant que je n'ai aucun parti pris pour une marque ou une autre.
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Re: Le digital pour les Béotiens
faut que j'imprime tout
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Re: Le digital pour les Béotiens
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Re: Le digital pour les Béotiens
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Re: Le digital pour les Béotiens
Le lien vers le site de l'outil SPROG II
http://www.sprog-dcc.co.uk/
En anglais certes mais c'est là qu'il y a le plus d'informations. Avec un distributeur en France. Par contre je ne sais pas si le logiciel DecoderPro a été traduit en français.
http://www.sprog-dcc.co.uk/
En anglais certes mais c'est là qu'il y a le plus d'informations. Avec un distributeur en France. Par contre je ne sais pas si le logiciel DecoderPro a été traduit en français.
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Re: Le digital pour les Béotiens
Il semble que le distributeur français fasse la traduction du logiciel!! Cela dit sous toute réserve, car je n'en suis pas certain du tout!!
Invité- Invité
Re: Le digital pour les Béotiens
J'ai pu durant les vacances installer le logiciel DecoderPro de JMRI. Il ne travaille pas qu'avec le boitier SPROG.
Il est capable de dialoguer avec une ZIMO MX-1, une centrale Lenz ou une ECOS connectée avec le PC (et d'autres produuits du marché dont bien sur les fabrications amricaines comme Digitrax). En fait il se sert de la centrale comme outil pour faire passer les ordres de lecture/mise à jour des infos des décodeurs. Son avantage est qu'il vous affranchit de connaître à fond les concepts de chaque concepteur de décodeurs et de la marque du décodeur.
L'affichage est aussi beaucoup plus convivial que celui des écrans de nos centrales ou de nos manettes. J'ai retrouvé la convivialité du programme livré par ESU pour son Lokprogrammer.
Par contre il ne permet pas le chargement de sons comme le permettent les outils de ESU ou ZIMO pour leurs décodeurs respectifs.
A creuser. Si quelqu'un parmi vous a une des centrales citées on pourra regarder le comportement du logiciel.
Je suis aussi preneur d'avoir le nom de la revue et le numéro qui en a parlé si quelqu'un a cela en tête.
Je vais commencer à regarder ce qui concerne les concepts autour des décodeurs sonores. Je suis intéressé par toute personne ayant une expérience de Quantum, Tsunami, Zimo, Uhlenbrock/Dietz. J'entends par expérience la programmation ou le chargement de sons et la facilité d'utilisation (touches de fonction pour l'activation des sons, Modification du volume du son...). Pour info, CMS travaillait jusqu'à présent avec du ESU Loksound.
A+ les amis.
Il est capable de dialoguer avec une ZIMO MX-1, une centrale Lenz ou une ECOS connectée avec le PC (et d'autres produuits du marché dont bien sur les fabrications amricaines comme Digitrax). En fait il se sert de la centrale comme outil pour faire passer les ordres de lecture/mise à jour des infos des décodeurs. Son avantage est qu'il vous affranchit de connaître à fond les concepts de chaque concepteur de décodeurs et de la marque du décodeur.
L'affichage est aussi beaucoup plus convivial que celui des écrans de nos centrales ou de nos manettes. J'ai retrouvé la convivialité du programme livré par ESU pour son Lokprogrammer.
Par contre il ne permet pas le chargement de sons comme le permettent les outils de ESU ou ZIMO pour leurs décodeurs respectifs.
A creuser. Si quelqu'un parmi vous a une des centrales citées on pourra regarder le comportement du logiciel.
Je suis aussi preneur d'avoir le nom de la revue et le numéro qui en a parlé si quelqu'un a cela en tête.
Je vais commencer à regarder ce qui concerne les concepts autour des décodeurs sonores. Je suis intéressé par toute personne ayant une expérience de Quantum, Tsunami, Zimo, Uhlenbrock/Dietz. J'entends par expérience la programmation ou le chargement de sons et la facilité d'utilisation (touches de fonction pour l'activation des sons, Modification du volume du son...). Pour info, CMS travaillait jusqu'à présent avec du ESU Loksound.
A+ les amis.
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Re: Le digital pour les Béotiens
J'ai pu tester partiellement le logiciel DecoderPro de JMRI en simulant un type d'interface. J'ai ainsi pu récupérer l'écran correspondant au mapping des décoderus ESU 52611 (Type V3.0 DCC). C'est très satisfaisant et j'ai retrouvé ce que je connais de l'interface du Lopkprogrammer d'ESU.
Sur le forum consacré à JMRI, les utilisateurs et les développeurs font part de leur expérience avec toutes sortes de centrales comme interface. Il ressort que le SPROG II est considéré comme une bonne interface.
Par contre les toutes dernières générations de décodeurs comme la série Plus de Lenz ne sont pas encore pris en compte.
De même on ne peut pas mettre à jour le firmware des décodeurs avec ce logiciel.
Après je vous laisse calculer le ROI (Return On Invest) ou Retour Sur Investissement sachant que :
- Le logiciel est gratuit et régulièrement corrigé et mis à jour
- Vous pouvez utiliser votre centrale dès lors qu'elle se connecte à un PC ou acheter un SPROG (60€ environ)
- Qu'un boitier d'interface propriétaire (ESU, ZIMO, LENZ) coûte environ 130€
- Que les décodeurs sonores (ZIMO, ESU) ne peuvent pas être mis à jour pour la partie son : on ne peut pas construire ou modifier des schémas sonores ou des sons avec le logiciel DecoderPro.
- Grâce à ce logiciel (et éventuellement un SPROG) vous pouvez mettre à jour les CV de très nombreuses marques de décodeurs - globalement les grandes marques européennes et américaines.
Il faut quand même savoir où "on met les pieds" quand on touche aux CV des décodeurs même si ce logiciel vous affranchit de maipulations délicates (CV 29 par exemple). De nouveau le conseil de LIRE la NOTICE lorsque l'on ouvre la boîte du décodeur. Ce n'est pas totalement du "plug and play" sur une locomotive à contrario de beaucoup d'appareils que l'on connecte sur un PC !
Sur le forum consacré à JMRI, les utilisateurs et les développeurs font part de leur expérience avec toutes sortes de centrales comme interface. Il ressort que le SPROG II est considéré comme une bonne interface.
Par contre les toutes dernières générations de décodeurs comme la série Plus de Lenz ne sont pas encore pris en compte.
De même on ne peut pas mettre à jour le firmware des décodeurs avec ce logiciel.
Après je vous laisse calculer le ROI (Return On Invest) ou Retour Sur Investissement sachant que :
- Le logiciel est gratuit et régulièrement corrigé et mis à jour
- Vous pouvez utiliser votre centrale dès lors qu'elle se connecte à un PC ou acheter un SPROG (60€ environ)
- Qu'un boitier d'interface propriétaire (ESU, ZIMO, LENZ) coûte environ 130€
- Que les décodeurs sonores (ZIMO, ESU) ne peuvent pas être mis à jour pour la partie son : on ne peut pas construire ou modifier des schémas sonores ou des sons avec le logiciel DecoderPro.
- Grâce à ce logiciel (et éventuellement un SPROG) vous pouvez mettre à jour les CV de très nombreuses marques de décodeurs - globalement les grandes marques européennes et américaines.
Il faut quand même savoir où "on met les pieds" quand on touche aux CV des décodeurs même si ce logiciel vous affranchit de maipulations délicates (CV 29 par exemple). De nouveau le conseil de LIRE la NOTICE lorsque l'on ouvre la boîte du décodeur. Ce n'est pas totalement du "plug and play" sur une locomotive à contrario de beaucoup d'appareils que l'on connecte sur un PC !
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Re: Le digital pour les Béotiens
Le choix des décodeurs
J’ai relu récemment une grande partie du fil consacré au digital et j’ai constaté que certains s’enflammaient pour des marques, en stigmatisaient d’autres, achètent par habitude une marque. En fait comment choisissons-nous nos décodeurs ?
Alors tentons d’analyser le marché et nos besoins réels. Dans l’immédiat je vais me limiter aux décodeurs traction DCC pour les échelles HO, N et Z.
Préliminaire
L’essentiel des informations que je vais partager avec vous dans ce document provient des sites et documentations des fabricants de matériel digital. Beaucoup d’entre eux sont en langue anglaise ou allemande.
Avant de démarrer je souhaite donner de nouveau quelques définitions de termes ou acronymes qui reviendront dans ce texte.
• NMRA : National Model Railroad Association. La fédération américaine des modélistes ferroviaires. Organisme qui édite des RP (Recommended Procedures = recommandations) qui contribuent à la normalisation des fabrications américaines de modèles réduits ferroviaires. La NMRA collabore étroitement avec le MOROP européen et les fabricants européens de digital pour l’élaboration des RP (reprises comme NEM xxx par le MOROP). Une des RP fondamentales du digital est la RP 9.2.2 qui définit le contenu et le rôle des CV. La RP 9.1.1 décrit les types de prise et les couleurs des câbles.
• CV : Configuration Variable. C’est un emplacement dans la mémoire du décodeur auquel on assigne une valeur.
• Firmware : programme embarqué dans les circuits intégrés du décodeur. Il prend en compte les ordres venus de la centrale et agit, en tenant compte des valeurs positionnées dans les CV, sur le moteur et les sorties auxiliaires du décodeur.
• Prises Plux : les nouveaux types de connecteurs définis dans la RP 9.1.1. 3 types définis : 8, 16 et 22 avec l’avantage que la « 8 » mâle s’enfiche sur une «16 » ou une « 22 » femelle et que la « 16 » mâle s’enfiche dans une « 22 » femelle.
Les éléments de la réflexion
Un marché mature
Aujourd’hui de nombreuses marques se disputent le marché du DCC. L’annexe de la RP 9.2.2 de la NMRA recense environ 90 fournisseurs. Pour nous en Europe, les noms de LENZ, ESU, ZIMO, UHLENBROCK, ROCO sont désormais « standard ». Mais on peut aussi ajouter Digitrax, Bachmann, TCS (Train Control Sytsems), NCE pour le marché américain, CT-Tran, Doehler & Hass, Kuehn, Massoth, Ratenhaus, Tams, Viessmann pour le marché européen, peut-être moins connus.
Tous fournissent des décodeurs conformes à la RP 9.2.2. Certains vont y ajouter leur plus-value au travers de fonctions particulières ou de designs techniques innovants. Leurs gammes de prix sont assez proches et chez beaucoup d’entre eux on trouve des décodeurs pour le HO, le N et les grandes échelles (O, 1 et G), une gamme « basic » et une gamme « avancée », des versions avec les différentes prises normalisées ou juste avec les fils pour le câblage.
Le prix
Ce n’est pas un facteur négligeable.
Les gammes « basic » sont autour de 17 à 21€.
Les gammes « avancée » sont autour de 26 à 38€ selon la marque, le connecteur et les possibilités offertes.
Les prix que je vous donne sont des « prix publics constatés ». Les sites de vente sur Internet permettent de trouver certainement des prix meilleurs mais sans les conseils de spécialistes.
Les matériels moteurs pré équipés
Je passe sur les matériels déjà équipés du décodeur. Là il faudra avant tout lire la notice fournie.
L’achat va déjà être conditionné par le type de prise choisi par le constructeur. Il faut aussi regarder où se logera le décodeur et de quelle place on dispose. Jusqu’à présent c’était avant tout des prises à 8 (NEM652) ou 21 (MTC21) broches. Les prises Plux16 et Plux22 commencent à être utilisées. Ceci étant ces prises sont plutôt installées sur la gamme « avancée ». Aujourd’hui seul ESU, à ma connaissance, commercialise un décodeur « basic » avec prise MTC21.
En ce qui concerne les prises « Plux », ZIMO et ESU commercialisent désormais des produits avec ce type de connectique (ESU avec le V4.0 Plux12, ZIMO avec le MX630P16, ROCO avec les références 10880 et 10881, des Plux16 et 22 chez UHLENBROCK). LENZ a un MTC21 mais rien du côté des « Plux ».
Les moteurs et le matériel moteur
Le type de moteur qui équipe une machine est important car il conditionne partiellement le type (et le prix…) du décodeur.
En Europe les moteurs Roco servent de référence lors de la conception pour les marques LENZ, ZIMO et ESU, fournisseurs qui équipent « en première monte » les matériels ROCO, TRIX, HAG, Fleischmann, Electrotren et d’autres marques. UHLENBROCK équipe PIKO. Donc, en principe, un matériel Roco équipé d’un décodeur LENZ, ESU, UHLENBROCK ou ZIMO ne réclame aucun réglage.
Il faut être attentif aux moteurs MAXON et FAULHABER (dit à aimant sans fer) car ils réclament des fréquences de base élevées (15 kHz au moins) et le réglage de la régulation dans le domaine de la Force Contre Electromotrice du moteur et de son inertie. Une fréquence de base élevée aidera pour les ralentis (ESU est désormais à 40kHz. Beaucoup de fabricants sont à 32kHz).
D’autres moteurs type MABUCHI peuvent aussi demander un peu de réglage pour obtenir un fonctionnement optimal (pas d’à-coups). Le recours aux courbes de vitesse peut apporter une solution : activation par le 5ème bit de CV29 et valeurs de courbes stockées en principe dans les CV66 à CV94 selon la RP 9.2.2. De plus en plus de décodeurs, mêmes basiques, disposent de cette possibilité.
Il faut aussi parfois effectuer des réglages de la FCEM sur des moteurs autres que MAXON et FAULHABER. A la lecture des documentations, les moteurs C-Sinus de TRIX/MÄRKLIN semblent être les plus délicats à régler et à prendre en charge par les décodeurs DCC. ESU, ZIMO, UHLENBROCK et LENZ ont des paragraphes relatifs à ce réglage de la FCEM dans leurs documentations respectives. Ces réglages permettent d’éviter des démarrages ou arrêts avec à-coups. En général ce type de possibilité de réglage n’est disponible que sur les décodeurs de gamme « avancée ».
De même on peut digitaliser des vieux moteurs 3 pôles (comme nos JOUEF) en ayant recours à ces possibilités avancées de régulation.
En rapide synthèse de ce point regarder si le décodeur que vous envisagez d’acheter dispose :
• De possibilités de réglage de la FCEM et autres paramètres de régulation du moteur.
• De l’utilisation de la courbe de vitesse.
Les sorties électriques et les prises de connexion
Le nombre minimal de sorties est de deux : lumière avant et lumière arrière. C’est le standard de base de la prise à 8 fiches (alias NEM652). Ce sont respectivement les fils blanc et jaune
Beaucoup de décodeurs offrent aussi une troisième sortie : le fil vert.
Pour être plus près de la réalité, on va par exemple vouloir :
• Allumer les fanaux rouges uniquement lorsque la machine est haut-le-pied.
• Allumer les cabines de conduite selon le sens de marche.
• Allumer l’intérieur du compartiment voyageur d’un autorail ou d’une automotrice.
Là, nos trois sorties vont être insuffisantes et au moins 4 sorties ou plus deviennent nécessaires au souhait (ou besoin) d’équipement que l’on veut réaliser.
Alors il faut s’orienter vers de décodeurs qui ont plus de sorties soit ceux avec des prises Plux 16, Plux 22 ou MTC21 (appelée à disparaître – cf. RP 9.2.2). En général ces décodeurs font alors partie des gammes « avancées ».
Une autre solution est de recourir à un décodeur de fonctions (budget de 15 à 20€) qui va apporter de possibilités supplémentaires. Ajout intéressant lorsqu’on veut gérer des éclairages de rames automotrices par exemple. J’ai décrit ce cas dans le fil relatif à la digitalisation de l’ICE Fleischmann.
Les possibilités plus avancées
• L’adresse longue : elle est désormais standard dans pratiquement toutes les marques même dans les gammes basiques. Elle fait partie de la RP 9.2.2
• Le mapping des fonctions : c’est une possibilité en standard NMRA. Ensuite certains fabricants (ESU et ZIMO) ont apporté de gros plus en ayant recours aux CV laissées « libres pour les constructeurs » par la NMRA. Actuellement ESU et ZIMO me semblent les plus avancés dans ce domaine.
• RAILCOM : J’en ai parlé dans ce forum. Intéressant pour renvoyer à la centrale l’adresse de la locomotive (et à terme d’autres informations) mais implique une contrainte : toute la chaîne digitale doit être « Railcom » (centrale, boosters et décodeurs,…). Les américains y ont peu adhéré, UHLENBROCK en RFA non plus. TCS, fabricant américain, l’a installé uniquement sur son décodeur dit européen avec prise MTC21. C’est un concept LENZ à l’origine. On peut pallier à un décodeur non Railcom en ajoutant un circuit LENZ ou TAMS qui réalise les fonctions Railcom d’envoi de l’adresse (+15€ environ). ESU, ZIMO, VIESSMANN supportent désormais ce protocole.
• Maintenabilité : la possibilité de pouvoir mettre à jour le firmware du décodeur lorsque c’est nécessaire. Le but premier est de pouvoir appliquer les corrections des erreurs du programme interne et les décodeurs n’en sont pas exempts. C’est aussi intéressant car cela donne de la longévité au décodeur dans la mesure où on peut faire évoluer son programme interne. Mais, mais,… on devient prisonnier des équipements de la marque pour effectuer la mise à jour du dit programme. Ainsi :
o ESU a son Lokprogrammer
o ZIMO a son MXDECUP
o LENZ a son dispositif
o UHLENBROCK permet aussi la mise à jour des ses décodeurs. Je ne sais pas si il faut un dispositif particulier ou utiliser la centrale IntelliBox.
Compter environ 140€ pour chaque marque…C’est toutefois grâce à cette possibilité d’évolution que des décodeurs LENZ, ESU ou ZIMO peuvent accueillir désormais les fonctions Railcom et que les erreurs des firmwares sont corrigées.
• Les attelages à commande digitale : un attelage des plus intéressants pour tous les amateurs de manœuvres. Aujourd’hui LENZ, ESU, ZIMO, CT TRAN et ROCO (ref 10745) supportent ces attelages digitaux. Bien lire la notice des décodeurs avant de mettre en œuvre. Sur le marché il n’y a en Europe que deux fournisseurs de ces types d’attelage : ROCO et KROIS. ROCO ne semble le diffuser aujourd’hui qu’au travers d’un ensemble 40140 qui comprend le décodeur spécialisé et une paire d’attelages (72€ prix public conseillé). Il faut compter de l’ordre de 40€ pour une paire d’attelages KROIS sans le décodeur.
• L’interface LISSY. Développée par Uhlenbrock il s’agit d’un transpondeur avec un émetteur sur la loco (émission de l’adresse) et d’un récepteur que l’on installe entre les traverses. Cette interface permet de piloter des gares souterraines ou des systèmes de navette. Elle est apparue avant Railcom.
• L’interface SUSI (Serial user Standard Interface). Décrite par la NMRA, elle permet de connecter un bloc de sonorisation à des décodeurs « classiques ». LENZ, ZIMO et UHLENBOCK l’ont sur leurs décodeurs. ESU a choisi l’option de son décodeur LOKSOUND.
Les conseils et les informations.
Point Ô combien important avant de se décider. Où aller chercher conseil et information ?
• D’abord chez le détaillant local, celui qui sait conseiller, expliquer, fournir du SAV et a même un petit réseau de démonstration. Le bémol est que désormais ce type de commerçant se raréfie, remplacé par les boutiques sur Internet.
• Ensuite les sites des fabricants où l’on peut récupérer des informations, les dernières versions des manuels et guides d’installation (utile car les changements de versions sont parfois fréquents). ESU a ainsi décidé de ne plus fournir de guides d’utilisation avec ses boîtes de décodeurs mais demande au client d’aller les chercher sur son site web. La très grande majorité des sites est en anglais ou en allemand. Lenz a des pages en français mais moins complètes que les pages allemandes. Pour ZIMO il faut aller chez l’importateur CDF pour avoir des notices en français. Une remarque au sujet de la langue : ZIMO, LENZ et autres, n’étant pas des sociétés de droit français, ne sont pas tenues d’avoir des sites Web en français ni de fournir des documentations en français. Ce sont leurs importateurs pour la France qui y sont tenus.
• Les clubs, les copains ou l’entourage qui pratique le digital. Une autre solution qui permet de rencontrer l’autre et de partager sa passion. C’est selon son goût.
• Les stages : la FFMF en organise un en janvier 2011. Il est vrai que je ne me suis pas trop préoccupé de ce point, arrivant de part ma profession a bien me débrouiller dans la compréhension du fonctionnement et paramétrage de nos petites bêtes. A regarder de votre côté.
• Les revues : on peut certes les critiquer mais elles ont le mérite de souvent faire l’état des lieux du moment et de proposer des infos utiles. Les informations que je récupère sur les revues allemandes me semblent plus fournies et riches. Puissance du marché supérieure ou approche journalistique différente ? Je ne saurais dire. Leurs numéros hors-série sur le digital sont toujours une bonne source d’information.
Quelques conseils
Je ne détiens aucune vérité sur le choix d’un décodeur. Avec le recul que me procure mon expérience et mes lectures je me permets de vous proposer toutefois quelques grandes lignes :
• Eviter l’hétérogénéité des marques. Si elle permet d’accéder à des fonctions avancées innovantes de plusieurs marques, elle peut pénaliser lors de la programmation et de la mise à jour des firmwares par l’investissement dans plusieurs outils « propriétaires » des fabricants. Si on a déjà une centrale il peut être plus judicieux de continuer avec la même marque pour les décodeurs ; du moins pour les centrales de qualité comme on trouve chez LENZ, ZIMO, UHLENBROCK, VIESMANN ou ESU.
Dans mon cas personnel j’ai choisi ESU pour des possibilités avancées dans le domaine du mapping et le fait qu’au club nous avons un Lokprogrammer. Les deux décodeurs « hétérogènes » que j’ai sont un ZIMO Micro avec 4 sorties (alors que le modèle ESU micro n’en a que deux) et un BACHMANN qui équipe d’origine une machine américaine (à priori d’ailleurs un ESU fabriqué pour BACHMANN). D’autres, au club, ont opté pour LENZ. A l’APPAR ce sont les deux marques que l’on trouve essentiellement sur le matériel des membres du club.
• Même si on vient de se faire plaisir avec une centrale flambant neuve, réfléchir au type d’exploitation et d’utilisation que l’on va avoir avec ses décodeurs.
Allumer les feux et fanaux de la machine et faire circuler quelques trains sur son circuit en marche à vue. Des décodeurs de type basique peuvent suffire.
Avoir une exploitation importante (ou aller sur un grand réseau de club) et utiliser des fonctions avancées .Alors les décodeurs de type avancé sont nécessaires.
• En tout cas bien réfléchir avant de démarrer, ne pas hésiter à se renseigner et à lire de la documentation. Le système DCC devient mature mais c’est un peu encore la jungle dans certains domaines car des points techniques ne sont pas encore normalisés ou à défaut unifiés autour de standards. Exemple : Railcom versus Lissy, bus de transmission de données (actuellement il y a au moins Xpressnet, Loconet, le bus CAN)
• Garder à l’esprit que l’investissement dans le digital n’est pas neutre financièrement (10 à 20% de surcoût d’une machine) et que des décodeurs sont des équipements que l’on ne souhaite pas considérer comme du « jetable ». Dans mon « hétérogénéité », j’ai aussi un vieux LENZ LE150 qui fonctionne encore très bien. Haut de gamme autrefois il correspond maintenant à un ESU basic mais est toujours opérationnel avec 28 crans…mais il ne sera jamais RailCom de base et ne disposera pas de la courbe de vitesse. Mais pour un petit locotracteur ou une simple machine de route avec des feux à allumer, il peut s’avérer largement suffisant.
Conclusion
Je n’ai pas de recette miracle pour vous guider dans votre choix. J’ai essayé de vous donner des éléments de réflexion pour bien affiner votre besoin.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises marques. Des différences de conception ou de qualité existent (même ZIMO, ESU ou LENZ ont des problèmes) mais votre satisfaction viendra avant tout de l’adéquation entre le produit acheté et les besoins que vous aviez à l’origine.
Alors prenez le temps de vous renseigner et de choisir et bon digital !
Annexe bibliographique « numérique »
Les sites web que j’ai consultés
http://www.esu.eu
http://www.kuehn-digital.de/
http://www.krois-modell.at/
http://www.digital-plus.de/
http://www.tams-online.de/
http://www.uhlenbrock.de/
http://www.zimo.at/
http://www.ncedcc.com/
http://www.digitrax.com/
http://www.tran.at/
http://www.tcsdcc.com/
http://www.modelrec.com/train-controls/index.asp (MRC)
http://www.viessmann-modell.com/
Le site DCC de la NMRA
http://www.nmra.org/standards/DCC/
et du MOROP
http://www.morop.eu/
et une pépite mais… en allemand
http://www.opendcc.org/
[b]
J’ai relu récemment une grande partie du fil consacré au digital et j’ai constaté que certains s’enflammaient pour des marques, en stigmatisaient d’autres, achètent par habitude une marque. En fait comment choisissons-nous nos décodeurs ?
Alors tentons d’analyser le marché et nos besoins réels. Dans l’immédiat je vais me limiter aux décodeurs traction DCC pour les échelles HO, N et Z.
Préliminaire
L’essentiel des informations que je vais partager avec vous dans ce document provient des sites et documentations des fabricants de matériel digital. Beaucoup d’entre eux sont en langue anglaise ou allemande.
Avant de démarrer je souhaite donner de nouveau quelques définitions de termes ou acronymes qui reviendront dans ce texte.
• NMRA : National Model Railroad Association. La fédération américaine des modélistes ferroviaires. Organisme qui édite des RP (Recommended Procedures = recommandations) qui contribuent à la normalisation des fabrications américaines de modèles réduits ferroviaires. La NMRA collabore étroitement avec le MOROP européen et les fabricants européens de digital pour l’élaboration des RP (reprises comme NEM xxx par le MOROP). Une des RP fondamentales du digital est la RP 9.2.2 qui définit le contenu et le rôle des CV. La RP 9.1.1 décrit les types de prise et les couleurs des câbles.
• CV : Configuration Variable. C’est un emplacement dans la mémoire du décodeur auquel on assigne une valeur.
• Firmware : programme embarqué dans les circuits intégrés du décodeur. Il prend en compte les ordres venus de la centrale et agit, en tenant compte des valeurs positionnées dans les CV, sur le moteur et les sorties auxiliaires du décodeur.
• Prises Plux : les nouveaux types de connecteurs définis dans la RP 9.1.1. 3 types définis : 8, 16 et 22 avec l’avantage que la « 8 » mâle s’enfiche sur une «16 » ou une « 22 » femelle et que la « 16 » mâle s’enfiche dans une « 22 » femelle.
Les éléments de la réflexion
Un marché mature
Aujourd’hui de nombreuses marques se disputent le marché du DCC. L’annexe de la RP 9.2.2 de la NMRA recense environ 90 fournisseurs. Pour nous en Europe, les noms de LENZ, ESU, ZIMO, UHLENBROCK, ROCO sont désormais « standard ». Mais on peut aussi ajouter Digitrax, Bachmann, TCS (Train Control Sytsems), NCE pour le marché américain, CT-Tran, Doehler & Hass, Kuehn, Massoth, Ratenhaus, Tams, Viessmann pour le marché européen, peut-être moins connus.
Tous fournissent des décodeurs conformes à la RP 9.2.2. Certains vont y ajouter leur plus-value au travers de fonctions particulières ou de designs techniques innovants. Leurs gammes de prix sont assez proches et chez beaucoup d’entre eux on trouve des décodeurs pour le HO, le N et les grandes échelles (O, 1 et G), une gamme « basic » et une gamme « avancée », des versions avec les différentes prises normalisées ou juste avec les fils pour le câblage.
Le prix
Ce n’est pas un facteur négligeable.
Les gammes « basic » sont autour de 17 à 21€.
Les gammes « avancée » sont autour de 26 à 38€ selon la marque, le connecteur et les possibilités offertes.
Les prix que je vous donne sont des « prix publics constatés ». Les sites de vente sur Internet permettent de trouver certainement des prix meilleurs mais sans les conseils de spécialistes.
Les matériels moteurs pré équipés
Je passe sur les matériels déjà équipés du décodeur. Là il faudra avant tout lire la notice fournie.
L’achat va déjà être conditionné par le type de prise choisi par le constructeur. Il faut aussi regarder où se logera le décodeur et de quelle place on dispose. Jusqu’à présent c’était avant tout des prises à 8 (NEM652) ou 21 (MTC21) broches. Les prises Plux16 et Plux22 commencent à être utilisées. Ceci étant ces prises sont plutôt installées sur la gamme « avancée ». Aujourd’hui seul ESU, à ma connaissance, commercialise un décodeur « basic » avec prise MTC21.
En ce qui concerne les prises « Plux », ZIMO et ESU commercialisent désormais des produits avec ce type de connectique (ESU avec le V4.0 Plux12, ZIMO avec le MX630P16, ROCO avec les références 10880 et 10881, des Plux16 et 22 chez UHLENBROCK). LENZ a un MTC21 mais rien du côté des « Plux ».
Les moteurs et le matériel moteur
Le type de moteur qui équipe une machine est important car il conditionne partiellement le type (et le prix…) du décodeur.
En Europe les moteurs Roco servent de référence lors de la conception pour les marques LENZ, ZIMO et ESU, fournisseurs qui équipent « en première monte » les matériels ROCO, TRIX, HAG, Fleischmann, Electrotren et d’autres marques. UHLENBROCK équipe PIKO. Donc, en principe, un matériel Roco équipé d’un décodeur LENZ, ESU, UHLENBROCK ou ZIMO ne réclame aucun réglage.
Il faut être attentif aux moteurs MAXON et FAULHABER (dit à aimant sans fer) car ils réclament des fréquences de base élevées (15 kHz au moins) et le réglage de la régulation dans le domaine de la Force Contre Electromotrice du moteur et de son inertie. Une fréquence de base élevée aidera pour les ralentis (ESU est désormais à 40kHz. Beaucoup de fabricants sont à 32kHz).
D’autres moteurs type MABUCHI peuvent aussi demander un peu de réglage pour obtenir un fonctionnement optimal (pas d’à-coups). Le recours aux courbes de vitesse peut apporter une solution : activation par le 5ème bit de CV29 et valeurs de courbes stockées en principe dans les CV66 à CV94 selon la RP 9.2.2. De plus en plus de décodeurs, mêmes basiques, disposent de cette possibilité.
Il faut aussi parfois effectuer des réglages de la FCEM sur des moteurs autres que MAXON et FAULHABER. A la lecture des documentations, les moteurs C-Sinus de TRIX/MÄRKLIN semblent être les plus délicats à régler et à prendre en charge par les décodeurs DCC. ESU, ZIMO, UHLENBROCK et LENZ ont des paragraphes relatifs à ce réglage de la FCEM dans leurs documentations respectives. Ces réglages permettent d’éviter des démarrages ou arrêts avec à-coups. En général ce type de possibilité de réglage n’est disponible que sur les décodeurs de gamme « avancée ».
De même on peut digitaliser des vieux moteurs 3 pôles (comme nos JOUEF) en ayant recours à ces possibilités avancées de régulation.
En rapide synthèse de ce point regarder si le décodeur que vous envisagez d’acheter dispose :
• De possibilités de réglage de la FCEM et autres paramètres de régulation du moteur.
• De l’utilisation de la courbe de vitesse.
Les sorties électriques et les prises de connexion
Le nombre minimal de sorties est de deux : lumière avant et lumière arrière. C’est le standard de base de la prise à 8 fiches (alias NEM652). Ce sont respectivement les fils blanc et jaune
Beaucoup de décodeurs offrent aussi une troisième sortie : le fil vert.
Pour être plus près de la réalité, on va par exemple vouloir :
• Allumer les fanaux rouges uniquement lorsque la machine est haut-le-pied.
• Allumer les cabines de conduite selon le sens de marche.
• Allumer l’intérieur du compartiment voyageur d’un autorail ou d’une automotrice.
Là, nos trois sorties vont être insuffisantes et au moins 4 sorties ou plus deviennent nécessaires au souhait (ou besoin) d’équipement que l’on veut réaliser.
Alors il faut s’orienter vers de décodeurs qui ont plus de sorties soit ceux avec des prises Plux 16, Plux 22 ou MTC21 (appelée à disparaître – cf. RP 9.2.2). En général ces décodeurs font alors partie des gammes « avancées ».
Une autre solution est de recourir à un décodeur de fonctions (budget de 15 à 20€) qui va apporter de possibilités supplémentaires. Ajout intéressant lorsqu’on veut gérer des éclairages de rames automotrices par exemple. J’ai décrit ce cas dans le fil relatif à la digitalisation de l’ICE Fleischmann.
Les possibilités plus avancées
• L’adresse longue : elle est désormais standard dans pratiquement toutes les marques même dans les gammes basiques. Elle fait partie de la RP 9.2.2
• Le mapping des fonctions : c’est une possibilité en standard NMRA. Ensuite certains fabricants (ESU et ZIMO) ont apporté de gros plus en ayant recours aux CV laissées « libres pour les constructeurs » par la NMRA. Actuellement ESU et ZIMO me semblent les plus avancés dans ce domaine.
• RAILCOM : J’en ai parlé dans ce forum. Intéressant pour renvoyer à la centrale l’adresse de la locomotive (et à terme d’autres informations) mais implique une contrainte : toute la chaîne digitale doit être « Railcom » (centrale, boosters et décodeurs,…). Les américains y ont peu adhéré, UHLENBROCK en RFA non plus. TCS, fabricant américain, l’a installé uniquement sur son décodeur dit européen avec prise MTC21. C’est un concept LENZ à l’origine. On peut pallier à un décodeur non Railcom en ajoutant un circuit LENZ ou TAMS qui réalise les fonctions Railcom d’envoi de l’adresse (+15€ environ). ESU, ZIMO, VIESSMANN supportent désormais ce protocole.
• Maintenabilité : la possibilité de pouvoir mettre à jour le firmware du décodeur lorsque c’est nécessaire. Le but premier est de pouvoir appliquer les corrections des erreurs du programme interne et les décodeurs n’en sont pas exempts. C’est aussi intéressant car cela donne de la longévité au décodeur dans la mesure où on peut faire évoluer son programme interne. Mais, mais,… on devient prisonnier des équipements de la marque pour effectuer la mise à jour du dit programme. Ainsi :
o ESU a son Lokprogrammer
o ZIMO a son MXDECUP
o LENZ a son dispositif
o UHLENBROCK permet aussi la mise à jour des ses décodeurs. Je ne sais pas si il faut un dispositif particulier ou utiliser la centrale IntelliBox.
Compter environ 140€ pour chaque marque…C’est toutefois grâce à cette possibilité d’évolution que des décodeurs LENZ, ESU ou ZIMO peuvent accueillir désormais les fonctions Railcom et que les erreurs des firmwares sont corrigées.
• Les attelages à commande digitale : un attelage des plus intéressants pour tous les amateurs de manœuvres. Aujourd’hui LENZ, ESU, ZIMO, CT TRAN et ROCO (ref 10745) supportent ces attelages digitaux. Bien lire la notice des décodeurs avant de mettre en œuvre. Sur le marché il n’y a en Europe que deux fournisseurs de ces types d’attelage : ROCO et KROIS. ROCO ne semble le diffuser aujourd’hui qu’au travers d’un ensemble 40140 qui comprend le décodeur spécialisé et une paire d’attelages (72€ prix public conseillé). Il faut compter de l’ordre de 40€ pour une paire d’attelages KROIS sans le décodeur.
• L’interface LISSY. Développée par Uhlenbrock il s’agit d’un transpondeur avec un émetteur sur la loco (émission de l’adresse) et d’un récepteur que l’on installe entre les traverses. Cette interface permet de piloter des gares souterraines ou des systèmes de navette. Elle est apparue avant Railcom.
• L’interface SUSI (Serial user Standard Interface). Décrite par la NMRA, elle permet de connecter un bloc de sonorisation à des décodeurs « classiques ». LENZ, ZIMO et UHLENBOCK l’ont sur leurs décodeurs. ESU a choisi l’option de son décodeur LOKSOUND.
Les conseils et les informations.
Point Ô combien important avant de se décider. Où aller chercher conseil et information ?
• D’abord chez le détaillant local, celui qui sait conseiller, expliquer, fournir du SAV et a même un petit réseau de démonstration. Le bémol est que désormais ce type de commerçant se raréfie, remplacé par les boutiques sur Internet.
• Ensuite les sites des fabricants où l’on peut récupérer des informations, les dernières versions des manuels et guides d’installation (utile car les changements de versions sont parfois fréquents). ESU a ainsi décidé de ne plus fournir de guides d’utilisation avec ses boîtes de décodeurs mais demande au client d’aller les chercher sur son site web. La très grande majorité des sites est en anglais ou en allemand. Lenz a des pages en français mais moins complètes que les pages allemandes. Pour ZIMO il faut aller chez l’importateur CDF pour avoir des notices en français. Une remarque au sujet de la langue : ZIMO, LENZ et autres, n’étant pas des sociétés de droit français, ne sont pas tenues d’avoir des sites Web en français ni de fournir des documentations en français. Ce sont leurs importateurs pour la France qui y sont tenus.
• Les clubs, les copains ou l’entourage qui pratique le digital. Une autre solution qui permet de rencontrer l’autre et de partager sa passion. C’est selon son goût.
• Les stages : la FFMF en organise un en janvier 2011. Il est vrai que je ne me suis pas trop préoccupé de ce point, arrivant de part ma profession a bien me débrouiller dans la compréhension du fonctionnement et paramétrage de nos petites bêtes. A regarder de votre côté.
• Les revues : on peut certes les critiquer mais elles ont le mérite de souvent faire l’état des lieux du moment et de proposer des infos utiles. Les informations que je récupère sur les revues allemandes me semblent plus fournies et riches. Puissance du marché supérieure ou approche journalistique différente ? Je ne saurais dire. Leurs numéros hors-série sur le digital sont toujours une bonne source d’information.
Quelques conseils
Je ne détiens aucune vérité sur le choix d’un décodeur. Avec le recul que me procure mon expérience et mes lectures je me permets de vous proposer toutefois quelques grandes lignes :
• Eviter l’hétérogénéité des marques. Si elle permet d’accéder à des fonctions avancées innovantes de plusieurs marques, elle peut pénaliser lors de la programmation et de la mise à jour des firmwares par l’investissement dans plusieurs outils « propriétaires » des fabricants. Si on a déjà une centrale il peut être plus judicieux de continuer avec la même marque pour les décodeurs ; du moins pour les centrales de qualité comme on trouve chez LENZ, ZIMO, UHLENBROCK, VIESMANN ou ESU.
Dans mon cas personnel j’ai choisi ESU pour des possibilités avancées dans le domaine du mapping et le fait qu’au club nous avons un Lokprogrammer. Les deux décodeurs « hétérogènes » que j’ai sont un ZIMO Micro avec 4 sorties (alors que le modèle ESU micro n’en a que deux) et un BACHMANN qui équipe d’origine une machine américaine (à priori d’ailleurs un ESU fabriqué pour BACHMANN). D’autres, au club, ont opté pour LENZ. A l’APPAR ce sont les deux marques que l’on trouve essentiellement sur le matériel des membres du club.
• Même si on vient de se faire plaisir avec une centrale flambant neuve, réfléchir au type d’exploitation et d’utilisation que l’on va avoir avec ses décodeurs.
Allumer les feux et fanaux de la machine et faire circuler quelques trains sur son circuit en marche à vue. Des décodeurs de type basique peuvent suffire.
Avoir une exploitation importante (ou aller sur un grand réseau de club) et utiliser des fonctions avancées .Alors les décodeurs de type avancé sont nécessaires.
• En tout cas bien réfléchir avant de démarrer, ne pas hésiter à se renseigner et à lire de la documentation. Le système DCC devient mature mais c’est un peu encore la jungle dans certains domaines car des points techniques ne sont pas encore normalisés ou à défaut unifiés autour de standards. Exemple : Railcom versus Lissy, bus de transmission de données (actuellement il y a au moins Xpressnet, Loconet, le bus CAN)
• Garder à l’esprit que l’investissement dans le digital n’est pas neutre financièrement (10 à 20% de surcoût d’une machine) et que des décodeurs sont des équipements que l’on ne souhaite pas considérer comme du « jetable ». Dans mon « hétérogénéité », j’ai aussi un vieux LENZ LE150 qui fonctionne encore très bien. Haut de gamme autrefois il correspond maintenant à un ESU basic mais est toujours opérationnel avec 28 crans…mais il ne sera jamais RailCom de base et ne disposera pas de la courbe de vitesse. Mais pour un petit locotracteur ou une simple machine de route avec des feux à allumer, il peut s’avérer largement suffisant.
Conclusion
Je n’ai pas de recette miracle pour vous guider dans votre choix. J’ai essayé de vous donner des éléments de réflexion pour bien affiner votre besoin.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises marques. Des différences de conception ou de qualité existent (même ZIMO, ESU ou LENZ ont des problèmes) mais votre satisfaction viendra avant tout de l’adéquation entre le produit acheté et les besoins que vous aviez à l’origine.
Alors prenez le temps de vous renseigner et de choisir et bon digital !
Annexe bibliographique « numérique »
Les sites web que j’ai consultés
http://www.esu.eu
http://www.kuehn-digital.de/
http://www.krois-modell.at/
http://www.digital-plus.de/
http://www.tams-online.de/
http://www.uhlenbrock.de/
http://www.zimo.at/
http://www.ncedcc.com/
http://www.digitrax.com/
http://www.tran.at/
http://www.tcsdcc.com/
http://www.modelrec.com/train-controls/index.asp (MRC)
http://www.viessmann-modell.com/
Le site DCC de la NMRA
http://www.nmra.org/standards/DCC/
et du MOROP
http://www.morop.eu/
et une pépite mais… en allemand
http://www.opendcc.org/
[b]
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