HO - Réseau Riquet

Exact, il y aura Arduino, Wemos. Dans un premier temps, commande de servos.
Un autre projet, un ascenseur afin de réaliser un premier niveau vu que la rampe que j’avais démarré n’allait pas car manque de surface de réseau.
Tout ceci sera à suivre sur mon forum.
@+

Pour notre part, au club (AFSA Maubeuge voir afsa.maubeuge.3), nous venons de sortir un nouveau réseau Show-cases HO digital (remontez à avril mai 2023 sur notre FBook pour voir en vidéos Fergnies en fonctionnement. Nous avons utilisé un système de gestion des aiguillages et leur motorisation par micro-servos (vendus avec leur support de réglage) pour un rapport qualité prix très intéressant, le tout commercialisé chez Decapod. Cela fonctionne sans le moindre problème malgré le nombre très important d'aiguilles à gérer. En prime, toute la signalisation est aussi gérée par les mêmes modules. Vous aurez aussi l'occasion de le voir dans les pages du prochain numéro de juin de Le train qui va paraitre dernière semaine de ce mois de mai en kiosques. Pour vous donner une idée, il y a 11 voies de 7 mètres en triage permanent à l'arrière du réseau + un jeu additionnel en fonction du type d'expo de 5 voies de 6 mètres.

Actuellement sur le réseau il y a 15 aiguillages.
4 sont équipés de moteur Peco et sont opérationnels ( câblés et configurés )
Il me reste 3 moteurs à mettre en place.
Je pense que les 8 manquants seront remplacés par des servos. Tout d’abord il faut que j’essaie un ensemble aiguillage et servo. Je suis en attente de corde à piano.
Si c’est positif il y aura les 8 servos et les moteurs Peco seront remplacés lorsqu’ils battront de l’aile.

@+

S'il s'agit de la même solution que celle que nous avons utilisé sur Fergnies (les produits commercialisé par Decapod), il n'y a qu'une seule difficulté : réaliser un câblage propre et bien repéré pour s'y retrouver facilement lors de l'entretien normal du réseau, ce qui demande du temps. En dehors de cela, la recherche du point milieu de chacun des servos étant inclus dans le boitier de commande , le réglage général est ultra-simple en n'ayant à utiliser que les interrupteurs de commande des aiguilles. En effet, il n'y a à aucun moment besoin d'employer un ordinateur lors de la programmation, des réglages des servos (points d'arrêt de leur course dans chaque sens) ni pour le fonctionnement dans la vie du réseau. Le retour vers chacun des signaux est aussi inclus. De même les informations vers un logiciel sur ordinateur ou un autre système d'exploitaton (Arduino ou clône, ...) si cela est souhaité mais en aucun cas obligatoire. Ce qui autorise donc la gestion d'un réseau par interrupteurs en façade de réseau (cas de Fergnies - ce que vous verrez dans le numéo de juin 2024 de Le Train), sur un TCO classique, sur un écran d'affichage compatible Arduino ou autre système, sur un afficheur d'automate industriel ou sur un écran d'ordi., tablette ou écran de téléphone portable.

Ce ne sont pas des Décapod, mais un système maison avec Un Wemos.

Voici mes premiers test:



@+

C'est aussi effectivement très sympa. avec un Wemos. De toute manière, le seul truc impératif à savoir, quelque soit la marque des servos et le principe de commande : Il faut impérativement coller temporairement les aiguilles en position centrale de leur course avec un bout de ruban adhésif et régler le servomoteur en position centrale de sa course de manière àpouvoir la retrouver facilement par la suite (ce doit être le point 0 lors de la programmation si l'on utilise un programme pour gérer les servos). C'est à ce moment là que l'on serre l'aiguille en corde à piano sur le bras du servo. après l'avoir introduite dans la traverse mobile puis serrage fort des vis de fixation du servomoteur sous le châssis et finalement on retire l'adhésif immobilisant chaque aiguille. Une fois que l'on sait cela, le reste ne présente plus de difficultées.

Très intéressant...

Les  tests arrivent à leur fin…

Test du servo pilotant l'aiguillage

Raccordement réalisé avec de la corde à piano et l'embout est en impression 3d




@+

C'est parfait ! Le placage de l'aiguille sur le rail est réellement efficace. Attention toutefois au diamètre de la corde à piano qui doit rester souple même avec une contre courbe. Pour notre part, notre montage est très différent car tous les moteurs sont verticaux et sous plateau, la corde à piano agissant via un perçage dans l'axe de la traverse mobile. (c'est ce que nous faisons depuis plus de 20 ans et en particulier sur l'ensemble de nos réseaux d'exposition.) Nous avons déterminé par essais que le diamètre idéal de la corde à piano est de 0,3 mm avec utilisation d'un servo-moteur, celles en 0,5 communiquant alors un effort trop important sur la traverse mobile de nos aiguillages Peco en code 75, traverse relativement fragile vu sa section. (Pour les codes 83 et 100, le diamètre 0,5 convient parfaitement avec les moteurs classiques). Le ressort d'origine de chaque aiguillage est impérativement éliminé, ce qui rend la traverse mobile totalement libre et uniquement motorisée par le déplacement de la corde à piano. A noter que cette tige en corde à piano n'a alors pas besoin d'une contre courbe comme dans la vidéo, sa souplesse étant suffisante tout en conservant l'efficacité impérative du placage de la lame mobile sur le rail. Elle ne comporte donc qu'un seul pliage à son extrémité côté servomoteur, ce pliage servant d'ergot introduit dans l'un de trous du bras du servomoteur. Important : La hauteur des boudins de roue utilisables avec du rail en code 75 ne permet toutefois pas de prendre l'aiguille à contre sens si elle n'est pas plaquée du mauvais côté, donc le itinéraires doivent être parfaitement tracés, comme dans la réalité.

Merci. L’idéal aurait été sous la planche, mais comme j’ai dù le dire dans ma présentation, je ne me baisse plus pour y aller suite à des problèmes dorsaux. C’est pour la même raison que le câblage est sur le champ du plateau. Ce n’est pas esthétique et dans la norme, mais je ne peux pas faire autrement.
La corde à piano utilisée est de diamètre 0,8 mm
Ce n’est pas un réseau d’expo, il n’y a que moi qui le voit

superbe tout cela, merci on en apprend des choses

Riquet25 a écrit:Merci. L’idéal aurait été sous la planche, mais comme j’ai dù le dire dans ma présentation, je ne me baisse plus pour y aller suite à des problèmes dorsaux. C’est pour la même raison que le câblage est sur le champ du plateau. Ce n’est pas esthétique et dans la norme, mais je ne peux pas faire autrement.
La corde à piano utilisée est de diamètre 0,8 mm
Ce n’est pas un réseau d’expo, il n’y a que moi qui le voit

Il faut se rassurer sur la position des moteurs. Ne pas penser qu'il y a une norme, le choix de moteurs sous plateau est dans notre cas du à la proximité entre faisceaux d'aiguillages et relève plus d'une facilité de pose du décor sans avoir à masquer quoi que ce soit. Pour le "mal de dos", réel mal du siècle, tôt ou tard 90% de la population en subit les effets. (Pour ma part, suite à un accident en mission, j'ai 3 lombaires et le sacrum soudés ensembles depuis l'age de 21 ans). Maintenant, lors de la pose, il est impossible sauf à se contortionner de poser des aiguillages et de câbler sous réseau sans basculer nos show-case pour avoir la sous-face du réseau à la verticale, ce qui autorise d'ailleurs la position assise. Il faut se dire qu'une fois les aiguillages réglés, il n'y a quasi jamais besoin d'y accéder à nouveau. Sur la photo, on voit aussi les servos dans leur support inclus en kit dans la fourniture de Decapod, ce support étant particulièrement utile pour le réglage fin de la position 0. Au passage, qui dira qu'en digital il n'y a que deux fils à relier ! Là, il ne s'agit que l'un des show-case de façade côté public et que rien que pour le décor cela correspond à l'un des cinq show-case.

En effet c’est l’idéal pour câbler. Perso, impossible c’est trop lourd pour manipuler.