l'historique.
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l'historique.
AUTORAIL BUGATTI ETAT ZZy 24408. 1933.
Origine : la crise mondiale de 1929 commença à faire sentir ses effets négatifs en Europe
au début des années trente. Les grands constructeurs automobiles français, alors plus nombreux
qu'aujourd'hui, sentirent une baisse sensible des commandes dans un marché alors en
pleine expansion, la clientèle fortunée considérant l'automobile à la fois comme un signe
extérieur de surface sociale et comme instrument de loisir idéal. C'est pourquoi Renault,
Bugatti et dans une moindre mesure Michelin, producteur de pneumatiques, décidèrent-ils
de tenter leur chance sur le marché de l'autorail alors nouveau mais dont les promesses
d'avenir étaient réelles. Bugatti présente un cas d'espèce car contrairement à Renault, il ne
produisait que des automobiles de haut de gamme destinées à une riche clientèle ou des
automobiles de course faites pour asseoir la réputation de sa firme. Ces dernières joueront
du reste un rôle tout à fait important dans la conception des autorails. L'idée de Bugatti, au
fond bien dans la tradition de ses fabrications automobiles, était de proposer des autorails
qui soient non pas destinés à assurer du service omnibus à petite vitesse commerciale sur
les lignes secondaires mais au contraire de promouvoir des autorails ultra-rapides étudiés
pour des relations intervilles à grande vitesse susceptibles de satisfaire une clientèle d'hommes
d'affaire, toujours désireuse de temps de parcours réduits quelque soit la distance considérée.
En cela, les autorails Bugatti constituent bel et bien une préfiguration, avec des
choix techniques différents certes des TGV
Concepteur ou conception : Ettore Bugatti (1881-1947) naquit à Milan dans une famille
d'artistes. Son frère, Rembrant Bugatti, sera un artiste de grand renom en particulier dans le
domaine animalier. Plutôt attiré par la mécanique mais qu'il envisagera toujours avec la vision
d'un artiste, Bugatti commencera sa carrière chez de Dietrich à Niederbronn vers 1902
où il concevra quelques automobiles avant que de Dietrich ne renonce à cette dernière fabrication
en 1904. Associé pendant deux ans avec le Strasbourgeois Emile Mathis qui deviendra
lui aussi un constructeur renommé d'automobiles, Bugatti s'installera définitivement
à Molsheim en 1909, et y créera l'usine qui existe encore aujourd'hui mais reconvertie aux
productions destinées à l'aviation. A Molsheim, Bugatti démarrera une production d'automobiles
de course et de luxe qui très vite asseoiront sa réputation et rendront son nom très
populaire.
Victime de la crise, Bugatti avait du réduire ses effectifs de moitié en 1932 et c'est la même
année qu'eut lieu une rencontre décisive avec Raoul Dautry, le bouillant directeur du réseau
de l'Etat. Bugatti lui fit part de ses idées en matière d'autorails rapides, le rail lui semblantla voie idéale pour autoriser tous les espoirs au point de vue de la vitesse. Ce discours ne
pouvait que toucher Dautry puisqu'à ce moment précis, il cherchait à rénover le service de
voyageurs rapide sur son réseau. Un premier prototype put être prêt au printemps 1933. Une
fois sur le réseau de l'Etat, cet autorail permit dees performances spectaculaires ; au cours
d'essai, on put atteindre la vitesse de 172 km/h. Dautry comprit bien tout le parti qu'il y avait
à tirer d'un tel engin qui fut soutenu par une campagne médiatique bien orchestrée. Le 30
juillet 1933, l'autorail Bugatti conduisait le Président de la République Albert Lebrun à Cherbourg
pour l'inauguration de la nouvelle gare maritime, l'autorail étant de ce fait baptisé
autorail présidentiel. Durant l'été 1934, 4 autres automotrices identiques furent commandées
et le 24 octobre, l'une d'entre elles put atteindre 192 km/h entre Le Mans et Connerré,
Bugatti visant le 200 km/h. Désormais, les autorails Bugatti étaient appelés les "lévriers du
rail" et leur réputation assurée.
Dernière édition par AL BENDER le Mar 14 Juil 2009 - 23:29, édité 3 fois
Re: l'historique.
Extension du type : au total, 88 autorails Bugatti ont été construits de type présidentiel, double,
triple, court, allongé et surallongé, total auquel il faut ajouter également les remorques
destinées à les accompagner. Les réseaux ayant fait l'acquisition d'autorails Bugatti furent
l'Etat, le PLM, l'AL et la SNCF.
Originalité et situation du type par rapport aux créations contemporaines : par rapport
aux autorails "classiques", ceux produits par Bugatti intègrent un certain nombre de particularités
absolument remarquables généralement dérivées de la production automobile :
- motorisation : l'autorail Bugatti Etat comporte 4 moteurs de 200 chevaux d'automobiles
royales Bugatti. Le combustible utilisé peut être soit un mélange alcool/essence, soit un mélange
ternaire alcool/essence/benzol. Les moteurs sont installés au centre du véhicules à
proximité du poste de pilotage, lequel est surélevé par rapport au toit du véhicule. Chaque
moteur comporte 8 cylindres en ligne et sont positionnés parallèles entre eux et perpendiculairement
à l'axe du véhicule. Chaque groupe de deux moteurs peut conduire le bogie dont il
est le plus près. Par ailleurs, ces derniers restent autonomes de sorte qu'une avarie à l'un d'entre
eux permet donc de disposer encore de 3 d'entre eux. A l'exception des Bugatti triples,
tous les autres types ne comportent pas de boîtes de vitesse. Un embrayage hydraulique est
directement accouplé au vilebrequin du moteur. A la suite de cet embrayage hydraulique se
trouvent les arbres de transmission et des démultiplicateurs qui attaquent les essieux
moteurs.
- bogies : les bogies, par leur conception, sont plus proche de la construction automobile que
de la construction ferroviaire. Les essieux moteurs ont leur roue calée sur l'axe qui tourne
dans des boîtes de roulement tandis que les essieux porteurs sont fixes et leur roue folle
tourne sur des fusées de type automobile. Les roues sont à bandage métallique et sont rendues
plus ou moins élastiques par l'interposition de bandes et de bagues de caoutchouc entre
le centre de la roue et le bandage. Les châssis des bogies sont réalisés en acier forgé sur les
premiers autorails et en tôle d'acier pour les suivants. Les 4 essieux d'un même bogie sont
groupés deux à deux par des ressorts à lames dont les extrémités sont fixées par l'intermédiaire
de Silentblocs soit sur les boîtes de roulement soit sur les extrémités des essieux
porteurs. Pour un même bogie, chaque groupe de deux essieux forme deux parallélogrammes
articulés suivant un axe vertical aux angles du châssis. Ils peuvent se déformer légèrement
dans les courbes. Chaque bogie supporte la caisse par deux grands ressorts à lames longitudinaux.
triple, court, allongé et surallongé, total auquel il faut ajouter également les remorques
destinées à les accompagner. Les réseaux ayant fait l'acquisition d'autorails Bugatti furent
l'Etat, le PLM, l'AL et la SNCF.
Originalité et situation du type par rapport aux créations contemporaines : par rapport
aux autorails "classiques", ceux produits par Bugatti intègrent un certain nombre de particularités
absolument remarquables généralement dérivées de la production automobile :
- motorisation : l'autorail Bugatti Etat comporte 4 moteurs de 200 chevaux d'automobiles
royales Bugatti. Le combustible utilisé peut être soit un mélange alcool/essence, soit un mélange
ternaire alcool/essence/benzol. Les moteurs sont installés au centre du véhicules à
proximité du poste de pilotage, lequel est surélevé par rapport au toit du véhicule. Chaque
moteur comporte 8 cylindres en ligne et sont positionnés parallèles entre eux et perpendiculairement
à l'axe du véhicule. Chaque groupe de deux moteurs peut conduire le bogie dont il
est le plus près. Par ailleurs, ces derniers restent autonomes de sorte qu'une avarie à l'un d'entre
eux permet donc de disposer encore de 3 d'entre eux. A l'exception des Bugatti triples,
tous les autres types ne comportent pas de boîtes de vitesse. Un embrayage hydraulique est
directement accouplé au vilebrequin du moteur. A la suite de cet embrayage hydraulique se
trouvent les arbres de transmission et des démultiplicateurs qui attaquent les essieux
moteurs.
- bogies : les bogies, par leur conception, sont plus proche de la construction automobile que
de la construction ferroviaire. Les essieux moteurs ont leur roue calée sur l'axe qui tourne
dans des boîtes de roulement tandis que les essieux porteurs sont fixes et leur roue folle
tourne sur des fusées de type automobile. Les roues sont à bandage métallique et sont rendues
plus ou moins élastiques par l'interposition de bandes et de bagues de caoutchouc entre
le centre de la roue et le bandage. Les châssis des bogies sont réalisés en acier forgé sur les
premiers autorails et en tôle d'acier pour les suivants. Les 4 essieux d'un même bogie sont
groupés deux à deux par des ressorts à lames dont les extrémités sont fixées par l'intermédiaire
de Silentblocs soit sur les boîtes de roulement soit sur les extrémités des essieux
porteurs. Pour un même bogie, chaque groupe de deux essieux forme deux parallélogrammes
articulés suivant un axe vertical aux angles du châssis. Ils peuvent se déformer légèrement
dans les courbes. Chaque bogie supporte la caisse par deux grands ressorts à lames longitudinaux.
Re: l'historique.
- les caisses : les caisses des autorails Bugatti, très légères, sont formées d'éléments indépendants
assemblés par des boulons et interposition de bandes de caoutchouc assurant l'étanchéité. Ces éléments reposent sur un plancher épais en chêne directement relié au châssis par des
pivots sphériques.
- aménagement intérieur : les autorails Bugatti sont équipés de fauteuils très confortables qui
présentent la particularité d'être reversibles. Certains furent par ailleurs équipés de cuisine.
- freins : les freins sont du type automobile à tambours, lesquels occasionnèrent quelques ennuis
en service.
- ergonomie : assi sur une simple selle, le conducteur, depuis son poste de conduite surélevé,
assure la visibilité des signaux par-dessus la caisse de l'autorail. Dans le cas des Bugatti doubles
ou triples, si le conducteur est à même d'observer les signaux normalement depuis son
kiosque de conduite surélévé, il ne peut en revanche en raison de la grandeur de la caisse
devant lui avoir une vue correcte de la voie, situation gênante dans le cas de marche à vue en
ligne ou pendant des manoeuvres. C'est pourquoi ces autorails sont-ils dotés d'un poste d'observation
à chaque extrémité occupé par un agent en communication accoustique avec le
conducteur surnommé homme pétard. Ce sobriquet provient du fait que cet employé pouvait
arrêter l'autorail en particulier lors de l'écrasement des pétards positionnés immédiatement
derrière les signaux fermés.
- carénage aérodynamique : en conformité avec les lois de la mécanique des fluides et les
principes dégagés par les expériences menées en soufflerie, Bugatti appliqua à ses autorails
un remarquable carénage dérivé de celui qu'il avait déterminé pour son automobile de course
Tank de 1923. Ce carénage se révèla à ce point idéal qu'il anticipe celui du TGV et qu'il a été
reconduit pour le récent autorail XTER des régions. On sait aussi qu'il eut une influence certaine
sur le design des locomotives à vapeur de Gresley et de Caso (voir fiche 232 U1).
assemblés par des boulons et interposition de bandes de caoutchouc assurant l'étanchéité. Ces éléments reposent sur un plancher épais en chêne directement relié au châssis par des
pivots sphériques.
- aménagement intérieur : les autorails Bugatti sont équipés de fauteuils très confortables qui
présentent la particularité d'être reversibles. Certains furent par ailleurs équipés de cuisine.
- freins : les freins sont du type automobile à tambours, lesquels occasionnèrent quelques ennuis
en service.
- ergonomie : assi sur une simple selle, le conducteur, depuis son poste de conduite surélevé,
assure la visibilité des signaux par-dessus la caisse de l'autorail. Dans le cas des Bugatti doubles
ou triples, si le conducteur est à même d'observer les signaux normalement depuis son
kiosque de conduite surélévé, il ne peut en revanche en raison de la grandeur de la caisse
devant lui avoir une vue correcte de la voie, situation gênante dans le cas de marche à vue en
ligne ou pendant des manoeuvres. C'est pourquoi ces autorails sont-ils dotés d'un poste d'observation
à chaque extrémité occupé par un agent en communication accoustique avec le
conducteur surnommé homme pétard. Ce sobriquet provient du fait que cet employé pouvait
arrêter l'autorail en particulier lors de l'écrasement des pétards positionnés immédiatement
derrière les signaux fermés.
- carénage aérodynamique : en conformité avec les lois de la mécanique des fluides et les
principes dégagés par les expériences menées en soufflerie, Bugatti appliqua à ses autorails
un remarquable carénage dérivé de celui qu'il avait déterminé pour son automobile de course
Tank de 1923. Ce carénage se révèla à ce point idéal qu'il anticipe celui du TGV et qu'il a été
reconduit pour le récent autorail XTER des régions. On sait aussi qu'il eut une influence certaine
sur le design des locomotives à vapeur de Gresley et de Caso (voir fiche 232 U1).
Re: l'historique.
Service effectué :
- autorails Bugatti présidentiel, triples, courts, allongés et surallongés de l'Etat : c'est au
réseau de l'Etat que les autorails Bugatti ont commencé leur carrière. Ils ont assuré des services
rapides sur Paris-Trouville et sur Paris-le Havre avec des moyennes commerciales
étonnantes (Paris-Le Havre : 228 km en 1h56). Ils assureront également des trains paquebots
sur Cherbourg ainsi que des relations sur Dieppe, Bagnoles de l'Orne, Cabourg. A partir de
1935, ils assurèrent également les liaisons Nantes-Dieppe et la Rochelle, sans compter à partir
de 1937 des relations la Rochelle-Poitiers-Tours, Nantes-Les Sables d'Olonne ainsi que
quelques services omnibus.
- autorails Bugatti doubles, courts, allongés et surallongés du PLM : les autorails Bugatti ont
été utilisés par le PLM pour des liaisons rapides Paris-Lyon dans un horaire équivalent à celui
du train aérodynamique. Avant la guerre, ils effectueront également les lignes de la Côte
d'Azur, de Strasbourg et Genève au départ de Lyon ainsi qu'une desserte omnibus sur Valence-
Grenoble.
- autorails triples et surallongés de l'AL : les relations effectuées par les Bugatti ont été Strasbourg-
Wissembourg, Mulhouse-Bâle, Metz-Luxembourg ainsi qu'une relation rapide de
Strasbourg pour Paris.
Pendant la dernière guerre, les autorails Bugatti ont été arrêtés, conséquence de la pénurie de
carburants et ne seront remis en service que progressivement à partir de 1945. Il n'est alors
plus question de réaliser des vitesses commerciales élevées mais de transporter le maximum
de voyageurs. Après reprises partielles des relations assurées avant la guerre, les autorails
Bugatti ont commencé à être réformés à partir des années cinquante, les derniers étant retirés
du service en 1958 après avoir assuré des relations sur la Côte d'Azur. On doit noter toutefois
que pendant la guerre un autorail Bugatti a circulé au service du Sipeg (service interministérielle
de protection contre les évènements de guerre) pour venir en aide aux victimes
civiles des bombardements aériens.
- autorails Bugatti présidentiel, triples, courts, allongés et surallongés de l'Etat : c'est au
réseau de l'Etat que les autorails Bugatti ont commencé leur carrière. Ils ont assuré des services
rapides sur Paris-Trouville et sur Paris-le Havre avec des moyennes commerciales
étonnantes (Paris-Le Havre : 228 km en 1h56). Ils assureront également des trains paquebots
sur Cherbourg ainsi que des relations sur Dieppe, Bagnoles de l'Orne, Cabourg. A partir de
1935, ils assurèrent également les liaisons Nantes-Dieppe et la Rochelle, sans compter à partir
de 1937 des relations la Rochelle-Poitiers-Tours, Nantes-Les Sables d'Olonne ainsi que
quelques services omnibus.
- autorails Bugatti doubles, courts, allongés et surallongés du PLM : les autorails Bugatti ont
été utilisés par le PLM pour des liaisons rapides Paris-Lyon dans un horaire équivalent à celui
du train aérodynamique. Avant la guerre, ils effectueront également les lignes de la Côte
d'Azur, de Strasbourg et Genève au départ de Lyon ainsi qu'une desserte omnibus sur Valence-
Grenoble.
- autorails triples et surallongés de l'AL : les relations effectuées par les Bugatti ont été Strasbourg-
Wissembourg, Mulhouse-Bâle, Metz-Luxembourg ainsi qu'une relation rapide de
Strasbourg pour Paris.
Pendant la dernière guerre, les autorails Bugatti ont été arrêtés, conséquence de la pénurie de
carburants et ne seront remis en service que progressivement à partir de 1945. Il n'est alors
plus question de réaliser des vitesses commerciales élevées mais de transporter le maximum
de voyageurs. Après reprises partielles des relations assurées avant la guerre, les autorails
Bugatti ont commencé à être réformés à partir des années cinquante, les derniers étant retirés
du service en 1958 après avoir assuré des relations sur la Côte d'Azur. On doit noter toutefois
que pendant la guerre un autorail Bugatti a circulé au service du Sipeg (service interministérielle
de protection contre les évènements de guerre) pour venir en aide aux victimes
civiles des bombardements aériens.
Re: l'historique.
Caractéristiques techniques (autorail Bugatti ZZy24408 musée) :
- longueur : 23,330 m.,
- poids total à vide : 32,200 tonnes,
- 4 moteurs type WR 41, royal Bugatti de 250 chevaux chacun,
- vitesse limite en service normal : 140 km/h,
- capacité des soutes à bagages : 2m3,
- nombre de places assises offertes : 48,
- chauffage par les gaz d'échappement.
Raisons de la conservation : réformé en 1953, l'autorail présidentiel XB1008 a été affecté à
la direction des installations fixes pour mesure d'isolement des circuits de voies. Cette affectation
s'explique dans la mesure où les éléments de caoutchouc, bandes et bagues isolaient
électriquement le bandage de la jante. Aussi, pour obtenir le chintage électrique des circuits
de voie, chaque roue était-elle munie de connections métalliques assurant la continuité électrique
entre le bandage et la jante. On pouvait ainsi vérifier l'aptitude de circulation des
matériels roulants, assurer automatiquement leur sécurité sur les lignes équipées de blocs
automatiques lumineux. Déclassé vers 1970 et garé à Saint-Ouen-les-Docks, il fut l'objet
d'une décision de conservation. Restauré par les ateliers de Bischheim, il intégra le Musée du
Chemin de fer en 1981 à l'occasion de la commémoration du 100ème anniversaire de la naissance
d'Ettore Bugatti.
Anecdotes : très populaires avant la guerre, les autorails Bugatti ont été l'objet de nombreux
produits dérivés destinés à l'enfance (jouets, trains miniatures, planches à découper, etc).
Bugatti a également travaillé à deux projets de trains à vapeur ultra-rapides dont les superstructures
s'apparentaient à celles de ses autorails. Une rame pour le PLM et une autre pour
le réseau de l'Etat reçurent un début de construction mais la guerre de 1939 mit fin à ses projets.
Un moteur à vapeur fut néanmoins réalisé et il est aujourd'hui présenté au Musée de
l'Automobile de Mulhouse, son apparence générale avec les moteurs de Bugatti royales à essence
est frappante.
Re: l'historique.
Pour l'historique , voir aussi ce lien :
www.webwiller.com/bugatti/autorail/index.html
www.webwiller.com/bugatti/autorail/index.html
Invité- Invité
Re: l'historique.
AL BENDER a écrit:
Un moteur à vapeur fut néanmoins réalisé et il est aujourd'hui présenté au Musée de
l'Automobile de Mulhouse, son apparence générale avec les moteurs de Bugatti royales à essence
est frappante.
[/font]
Eh bien, de ce moteur , en voici une photo tel que je l'ai vu dans les années 70 .
C'est un moteur à vapeur , pas une chaudière !
Invité- Invité
Re: l'historique.
Sinon , plein de photos aussi sur ce site :
www.bugattibuilder.com
cliquer sur : Bugatti photo server
www.bugattibuilder.com
cliquer sur : Bugatti photo server
Invité- Invité
Re: l'historique.
effectivement en fouillant un peu on trouve des très belles photos, la construction et les révision sont très sympas aussi que les photos du voyage inaugurale en 1933.
il y a aussi des centaine d'autres photos sur tout ce que bugatti à fait comme des bateaux, des avions, voiture, calèche, ...
il y a aussi des centaine d'autres photos sur tout ce que bugatti à fait comme des bateaux, des avions, voiture, calèche, ...
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