L'AUTORAIL PICASSO.
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L'AUTORAIL PICASSO.
De l'ouvrage "TRAINS ET MODELES DE TRAINS" partie 6/3.3 22 ème complément 1989 aux éditions WEKA avec extrait du livret technique, édité en 1953 par le service du MATERIEL ET DE LA TRACTION DE LA SNCF.
Appelé officiellement X 3800, cet autorail unifié de 300 ch est le plus populaire en France et fut étudié aux lendemains de la guerre par la Division des Etudes d'Autorails et de la SNCF (ou DEA) dans le cadre d'un programme de trois types d'autorails devant couvrir l'ensemble des besoins d'alors.
Ces trois types étaient :
- Le type 150 ch à quatre essieux groupés deux par deux (mais ne constituant pas des bogies, car ils restent parallèles) équipé d'un kiosque de conduite surelevé, d'un moteur six cylindres en lignes RENAULT 150 ch ou SAURER 160 ch, et comprenant soixante-trois places.
Sa vitesse maximale était de 90 km/h et son poids de 17 t.
- Le type 600 ch pour la totalité des services voyageurs sur lignes à profil difficiles avec deux cabines de conduite, grande longueur de caisse (27, 73), deux moteurs identiques à celui de l'autorail 300 ou 320 ch ci-dessus, quatre-vingts places, d'une vitesse maximale de 120 km/h, d'un poids de 42, 5 t apte à tracter jusqu'à trois remorques en rampe de 10 pour mille, deux en rampe de 20 pour mille et une en rampe de 30 pour mille.
A ce programme s'ajoute, sous diverses demandes en faveur du maintien du trafic voyageurs sur les petites lignes rurales (dont la Fédération Nationale des Chemeinots), un autorail léger dit "FNC" qui succède à toute une série d'autocars sur rails comportant deux essieux dont un actionné par un moteur PANHARD 90 ch, un kiosque de conduite surélevé et quarante trois places. Sa vitesse était de 65 km/h, son poids de 7 t.
L'autorail qui nous intéresse est le deuxième de ce programme. Il sort des ateliers de divers constructeurs de 1950 à 1961 : Renault, Atelier de Construction du Nord de la France, De Dietrich et Cie, et SAURER.
La série comporte 250 unités (X 3801 à 4051) et se trouve affectée à l'ensemble de des réseaux de la SNCF, la région SNCF étant toutefois la moins dotée, avec sept exemplaires seulement, et les régions Est, Ouest et Sud-Ouest, en recevant plus de soixante chacune.
Très vite cet autorail démontre ses aptitudes "tous services": robuste, simple, fiable, il parcourt les nombreuses petites lignes encore en service à l'époque. Souvent attelé à une petite remorque unifiée "DECAUVILLE", sa trompe à deux tons constitue sa principales caractéristique.
Sa carrière se poursuit d'une manière exemplaire pendant un quart de siècle. Le "PICASSO" ne commence à disparitre de l'horizon ferroviaire que depuis ces toutes dernières années. La SNCF, à partir de 1988, ne les fait plus circuler sur ces lignes, mais de nombreuses associations d'amateurs ont préservé un nombre suffisant de "PICASSO" (acheté en général 15000 F pièce : moins cher qu'un beau modèle en O!) pour que l'espèce ne soit pas considéré en voie de disparition...
Pour le modéliste, il était certain que la première firme qui fabriquerait un PICASSO bon marché et grand public ferait un coup de maitre. Si la firme RMA produit un modèle pour amateurs dès la fin des années 1950, c'est bien JOUEF qui triomphe avec son modèle en HO sorti en 1965. En dépit de quelques imperfections comme des fenêtres trop petites, le modèle se vend à plus de 18000 exemplaires jusqu'à ce qu'il soit entièrement regravé et affiné en 1982 pour commencer une nouvelle carrière. A l'échelle "N" le PICASSO manque cruellement : la firme TRANSMONDIA propose toutefois un kit comprenant une caisse en laiton à adapter à un chassis-moteur du commerce.
Si le modèle réduit est connu des modélistes ferroviaires, le modèle réel l'est peu dans moindres détails : le moteur est en principe de 300 ch, mais il il en existait également de 320 ch, si bien que l'on pouvait en fait, trouver des autorails ayant trois puissances différentes (235, 250 et 265 kW). Qui d'entre vous sait que le PICASSO avait un système original d'entrainement de la caisse par des... câbles la reliant aux bogies ?...
Bien à vous.
BENOUIT
Appelé officiellement X 3800, cet autorail unifié de 300 ch est le plus populaire en France et fut étudié aux lendemains de la guerre par la Division des Etudes d'Autorails et de la SNCF (ou DEA) dans le cadre d'un programme de trois types d'autorails devant couvrir l'ensemble des besoins d'alors.
Ces trois types étaient :
- Le type 150 ch à quatre essieux groupés deux par deux (mais ne constituant pas des bogies, car ils restent parallèles) équipé d'un kiosque de conduite surelevé, d'un moteur six cylindres en lignes RENAULT 150 ch ou SAURER 160 ch, et comprenant soixante-trois places.
Sa vitesse maximale était de 90 km/h et son poids de 17 t.
- Le type 600 ch pour la totalité des services voyageurs sur lignes à profil difficiles avec deux cabines de conduite, grande longueur de caisse (27, 73), deux moteurs identiques à celui de l'autorail 300 ou 320 ch ci-dessus, quatre-vingts places, d'une vitesse maximale de 120 km/h, d'un poids de 42, 5 t apte à tracter jusqu'à trois remorques en rampe de 10 pour mille, deux en rampe de 20 pour mille et une en rampe de 30 pour mille.
A ce programme s'ajoute, sous diverses demandes en faveur du maintien du trafic voyageurs sur les petites lignes rurales (dont la Fédération Nationale des Chemeinots), un autorail léger dit "FNC" qui succède à toute une série d'autocars sur rails comportant deux essieux dont un actionné par un moteur PANHARD 90 ch, un kiosque de conduite surélevé et quarante trois places. Sa vitesse était de 65 km/h, son poids de 7 t.
L'autorail qui nous intéresse est le deuxième de ce programme. Il sort des ateliers de divers constructeurs de 1950 à 1961 : Renault, Atelier de Construction du Nord de la France, De Dietrich et Cie, et SAURER.
La série comporte 250 unités (X 3801 à 4051) et se trouve affectée à l'ensemble de des réseaux de la SNCF, la région SNCF étant toutefois la moins dotée, avec sept exemplaires seulement, et les régions Est, Ouest et Sud-Ouest, en recevant plus de soixante chacune.
Très vite cet autorail démontre ses aptitudes "tous services": robuste, simple, fiable, il parcourt les nombreuses petites lignes encore en service à l'époque. Souvent attelé à une petite remorque unifiée "DECAUVILLE", sa trompe à deux tons constitue sa principales caractéristique.
Sa carrière se poursuit d'une manière exemplaire pendant un quart de siècle. Le "PICASSO" ne commence à disparitre de l'horizon ferroviaire que depuis ces toutes dernières années. La SNCF, à partir de 1988, ne les fait plus circuler sur ces lignes, mais de nombreuses associations d'amateurs ont préservé un nombre suffisant de "PICASSO" (acheté en général 15000 F pièce : moins cher qu'un beau modèle en O!) pour que l'espèce ne soit pas considéré en voie de disparition...
Pour le modéliste, il était certain que la première firme qui fabriquerait un PICASSO bon marché et grand public ferait un coup de maitre. Si la firme RMA produit un modèle pour amateurs dès la fin des années 1950, c'est bien JOUEF qui triomphe avec son modèle en HO sorti en 1965. En dépit de quelques imperfections comme des fenêtres trop petites, le modèle se vend à plus de 18000 exemplaires jusqu'à ce qu'il soit entièrement regravé et affiné en 1982 pour commencer une nouvelle carrière. A l'échelle "N" le PICASSO manque cruellement : la firme TRANSMONDIA propose toutefois un kit comprenant une caisse en laiton à adapter à un chassis-moteur du commerce.
Si le modèle réduit est connu des modélistes ferroviaires, le modèle réel l'est peu dans moindres détails : le moteur est en principe de 300 ch, mais il il en existait également de 320 ch, si bien que l'on pouvait en fait, trouver des autorails ayant trois puissances différentes (235, 250 et 265 kW). Qui d'entre vous sait que le PICASSO avait un système original d'entrainement de la caisse par des... câbles la reliant aux bogies ?...
Bien à vous.
BENOUIT
BENOUIT- moi je reste
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Loisirs : Techniques, culturels et sportifs.
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: L'AUTORAIL PICASSO.
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Coucou Invité & bonne visite sur le Forum... de la part de Murielle.
BENOUIT- moi je reste
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