Comment digitaliser un PICASSO ?

Chers amis,

Suite à une demande de notre charmante animatrice de ce forum MURIELLE pour ne pas la nommée, à partir de l'ouvrage TRAINS ET MODELES DE TRAINS éditions WEKA LOISIRS Partie 3/7.9.4 Le "Digital" Marklin 17ème complément 1988, je vais vous donner mes explications comment digitalisé un PICASSO sur les quelques connaissances que je possède à chacun de complêter par la suite.

Quelques préjugés à vaincre :

Faire de l'électronique pour monter, composant par composant, un système électronique, n'est certes pas faire du modélisme ferroviaire. Si cette pratique intéresse certains modélistes, elle est vécu comme un loisir de plus, souvent pratiqué de façon indépandante ou découlant d'une activité professionnelle.
Mais la grande majorité des modélistes ferroviaires ne sont ni des électroniciens de métier, ni des passionnés du transistor ou de la "puce", ils aiment le chemin de fer réel ou miniature, tout simplement.

L'électronique, pourtant, peut être un puissant atout, et c'est pourquoi nous avons tenu à présenter quelques montages très simples, d'une part et d'autres part, à présenter des systèmes sophistiqués faisant un large appel à l'électronique et ne demandant à leur utilisateur aucune connaissance particulière, pas plus que la manipulation d'un poste de télévision ou d'une calculatrice n'en demande.

Le digital de la firme Marklin est à ce titre un système extrêmement performant, qui ne demande qu'un simple branchement pour résoudre des quantités de problêmes à l'insu de l'amateur et lui donner la plus grande liberté de manoeuvre...et de manoeuvres (au sens ferroviaire).
En effet, avec le Digital, il n'y a plus besoin de cablages complexes, de pupitres au centaines de voyants et de boutons, d'une forêt de fils en tous sens sous le réseau, de dizaines de coupures dans les rails et de soudures dans d'autres. Et pourtant les résultats sont supérieurs, en réalisme et en liberté d'exploitation à ceux offerts par ces installations classiques, même les plus évoluées.

Le problême, est que pour comprendre les avantages du systême, il faut déjà avoir fait l'expérience de l'exploitation d'un réseau classique et connaitre les différentes impossibilités : faire telle ou telle manoeuvre, faire passer une locomotive sur la voie déjà occupée par un autre, ou bien arrêter tel ou tel train à n'importe quelle voie, sans pour autant demander à un autre train de ne pas circuler içi ou là...

Bref, l'interdépandance de toutes les locomotives d'un réseau entre elles est créée par leur dépandance d'un pupitre de commande commun et de sources d'alimentation communes. Ce qui est très compliqué, parfois, quand il s'agit simplement, par exemple, de demander à une locomotive de manoeuvres de venir chercher les derniers wagons d'un train stationnant sur une voie à quai avec sa propre locomotive en tête du train.

Plusieurs systêmes ont déjà vu le jour pour répondre à ce besoin. Limités à un faible nombre de locomotives pouvant être commandées, ou souvent peu fiables techniquement, ces systêmes ont connus des destins éphémères et des ventes faibles. Ici, par contre, il semble qu'avec le sérieux caractéristiques de la grande firme allemande, son passé plus que spéculaire, l'engagement impliqué par son nom et son image de marque les amateurs disposeront d'un produit fiable et suivi.

Le digital en quelques principes :

- il permet la commande indépandante de 80 locomotives et de 256 appareils de voie, signaux, ou accesoires ;
- des itinéraires complets peuvent être enclenchés directement par l'action d'une seule touche ;
-il est ouvert à tous les réseaux , configuration de tracé ;
- il s'adresse à toutes les échelles... même le "Z" ! ;
- il s'adresse autant au système trois rails classiques chez MARKLIN qu'au système deux rails des autres marques ;
- il n'oblige pas à neutraliser l'éclairage des locomotives et des trains , ou à neutraliser le système "TELEX" (télécommande de attelages) ;
- toutes les locomotives MARKLIN peuvent être adapté au système Digital ;
-un PICASSO adapté au système digital fonctionnera cepandant sur un réseau classique ;
- le système Digital peut équiper partiellement un réseau dont l'amateur souhaite conserver le système classique pour l'autre partie ;
- le maniement est très simple et se fait par simple pression sur les touches, ou par simple action d'une manette de régulation de vitesse ;
- les fonctions sont visualisés en permanence (voyants) ;
- les locomotives recoivent un code. Ce code peut être changé instantanément et sans aucun travail de soudure ;
- il est possible de brancher plusieurs pupitres de commande CONTROL 80 en parallèle et ainsi commander plusieurs locomotives indépendamment, chaque locomotive pouvant être appelé par n'importe quel pupitre Control 80 ;
- le nombre limite de pupitres Control 80 est toutefois limité à 10. Mais ceci reste élevé, car il correspond à dix locomotives en circulation et à commander personnellement ! ;
- il est possible de brancher 16 pupitres de commande Keyboard déstinés chacun à commander 16 accessoires, signaux, ou itinéraires munis des décodeurs nécessaires (16 * 16 = 256 possibilités de commandes d'accessoires) ;
- pour les réseaux à forte consommation (plus de 50 vA), il faut adjoindre un appareil le Booster ;
- les signaux "bloc-système" d'un réseau classique déjà équipé peuvent fonctionner avec le Digital et conserver leur influence sur la marche des trains moyennant simplement l'adjonction d'une résistance (vendue par MARKLIN) ;
-une locomotive classique MARKLIN système trois rails non équipés du
récepteur Digital et placé sur un réseau équipé en Digital circulera, mais à vitesse constante. Elle obéira aux signaux du "bloc-système".

La mise en place du Digital sur un réseau.

Déjà effectué depuis plus de 20000 amateurs à l'écriture de ce complément en Allemagne depuis 1985, la mise en service d'un Digital se fait sans difficulté ni connaissances particulières en électronique. Aucune transformation du matériel roulant, de la voie, des caténaires, des signaux, des sectionnements, (zones d'arrêts) n'est à prévoir.

Le système demande l'achat de deux éléments fondamentaux : le transformateur (dit Transformer) et l'unité centrale (ou Central Unit).
Le transformateur fournit l'énergie nécessaire pour le fonctionnement de l'ensemble du système et du réseau, et l'unité centrale ordonne les actions de commande et les transformations, avec le courant traction, à l'ensemble du réseau.

A ces deux éléments fondamentaux s'ajoutent des éléments dits "périphériques" qui sont d'une part des pupitres de commandes (ou Control 80) que l'on enfiche simplement sur l'unité centrale, et des décodeurs à placer sur les locomotives (dits décodeurs C) quand on n'achète pas de locomotives MARKLIN toutes équipées avec ces décodeurs.

Chaque décodeurs confère à la locomotive un numéro propre, ou numéro de code. Ce numéro servira à appeler la locomotive par action sur les poussoirs du pupitre de commande, et à lui donner les ordres (sens de marche, vitesse, arrêt).

merci à toi pour ce début...
:j'adore: