Présentation de Deuxvireux

Bonjour à toutes et tous,
Merci de m'accueillir dans ce forum. Je suis modéliste ferroviaire depuis ma (lointaine) jeunesse car aujourd'hui agé de 65 ans.
Certains me connaissent déjà car je suis membre de la FFMF et aussi le président de l'Association Ferroviaire Sambre Avesnois (AFSA Maubeuge). Pour ma part, je pratique essentiellement les échelles HO, HOm et HOe en analogique. Toutefois, mon réseau personnel a été équipé d'une CS80 (ce n'est pas hier...) dès le début des années 80. Ma passion pour les autorails a commencée avec un Joustra HO mécanique puis comme tous ceux de ma tranche d'âge avec un Picassso et sa remorque Jouef (phase 1) suivi d'un EAD triple de même marque. Aujourd'hui la collection personnelle "autorails" frise la centaine de modèles dont, comme beaucoup, la collection ATLAS (dont certains motorisés par mes soins). Au club, nous sommes propriétaires d'un autorail belge bien réel à l'échelle 1, le 4610, qui roule sur les voies de nos amis et partenaires, le CFV3V à Mariembourg/Treignes (Belgique) et vient d'être remis dans ses couleurs et version d'origine (554-10). En outre, nous sommes jumelés depuis 32 ans avec le Modelleisenbahnfreunde Angerland de Ratingen (D) et organisons le "Salon du train" de Maubeuge (Dépt. du Nord) tous les deux ans à l'Espace Sculfort (4550 m²).
Cordialement,
Alain

Bonjour Alain
pour ta présentation au nom du STAFF :bienvenue: :bienvenue2:
N'hésite pas à nous parler de ton association et mettre des photos ou vidéos

Bonjour :bienvenue:

Bonsoir Alain & sois le :bienvenue: :picasso:

Bonjour et :bienvenue:

Merci beaucoup à toutes et tous. Il y a déjà quelques temps que "je jette un oeil" sur le forum. L'ambiance me semble très sympathique et les sujets très pertinents. Il est temps d'aller plus loin avec vous.

Bonsoir Deuxvireux et bienvenu sur le forum.
Tout d'abord merci pour ta présentation, il semble que nous ayons un parcours similaire en HO et en autorails. Je suis également pas mal investi dans la réparation de ces chers modèles d'autrefois dont certains méritent une attention toute particulière : rouille, aimant affaibli, balais usées, oxydation divers dans les contacts, casse de la caisse, etc...
Mais je cherche aussi à rendre conforme certains modèles de voiture affublés de bogies hétéroclites. Le meilleur exemple est le bogie Y16 avec 3 ressorts à pincettes au lieu de 4, et que l'on met un peu partout à la place du Y2, du Y20 et même dans certains cas du Y26 et du Y28. C'est grâce à une documentation détaillée que je peux restaurer la conformité des pantographes, des tampons, des bogies et quelquefois des caisses. Parmi les procédés il y a le moulage mais j'envisage sérieusement l'injection du plastique en fusion dans un moule sous vide. Je ne m’arrête pas là, puisque avec des LEDs je met la lumière dans les voitures, réalise les feux des motrices et de fin de convoi des wagons y compris le feux vert du dernier convoi de la journée pour les lignes non électrifiée. J'en conviens tout cela est fait pour le jeu seulement, pas pour la vitrine.
A plus, amicalement, André (né à Wilrijk en Belgique, près d'Ostende)

Bonsoir André,
Merci de ta réponse. Effectivement nous avons bel et bien un parcours similaire.
Du point de vue technique, mon passé professionnel (je suis pensionné) fait qu'après une formation scolaire technique d'atelier, je suis via la formation professionnelle devenu projeteur 3 (ing.Catia). Le moulage des métaux et plastique fait parti de ce que j'ai pratiqué de nombreuses années, y compris les moulages, soudures des longerons et traverses jusque l'assemblage final et les essais de bogies réels Y mais pas seulement. Le choix du moulage sous vide pour palier aux soucis des différences de précision entre les parties dessus moule/fond moule des pièces moulées est une évidence incontestable.
En modélisme, tout ce qu'il est possible d'améliorer fait partie "de ma tasse de café". A 20 ans, je montais mes télécommandes en kit et les réglait à l'oscillo. D'ailleurs, en modélisme ferroviaire, j'avais équipé le réseau chez moi d'une CS 80, ce qui n'est pas hier... Donc, pas perdu du tout en électronique. Autre point commun, maman est d'Oosterzele et la famille de papa a ses origines à Tubek et Rebecq.
Cordialement, Alain

Bonsoir,
Beau parcours technique effectivement. Tu possèdes peut-être des photos des bogies, éventuellement partageables ? Perso, ce qui m'intéresse c'est la vue de profil (des 2 cotés si différences). Pour les modèles, tous y compris variantes, depuis les premiers bogies utilisés en France, y compris les modèles américains laissés suite à la guerre. J'ai pas mal de documents, mais coté photos c'est souvent des vues 3/4 difficilement exploitables. Je commence à avoir une bonne documentation pour maîtriser les formes des modèles roulants.
Un point que j'ai du mal à comprendre porte sur les évolutions des bogies et des voitures gérées par les centres techniques...je n'ai pas de règles précises pour le remplacement ou la modification ni de date d'application.

Donc tu pratique la 3D Catia, Perso j'hésite entre Blender et Solidworks. Dans certains cas j''ai aussi besoin de reprendre des fichiers Trains simulator pour les retravailler pour faire des impression 3D partiel pour réparer des modèles cassés, mais je ne trouve pas de convertisseur dans ce sens.

Expérience en moulage, pas trop de problème avec des "lignes lumières" ou démarcation visibles entre plusieurs parties de la même surface ? En contrôle qualité, que j'ai pratiqué pendant 20 ans, c'est ainsi que l'on nomme le défaut d'aspect des pièces plastiques thermoformés. Mais on rencontre aussi ce phénomène en fonderie.

Juste une chose à travers ton expérience, as-t-on envisagé de juguler l'injection sous vide avec un moule tournant sur lui-même un peu comme pour le rotomoulage ? Pour avoir une égale répartition chimique de la composition des fonderies ? Quand tu parle de précision, je suppose que tu parle des phénomènes de retrait matière avec le refroidissement qui change les cotation extérieurs sur la fonderie ?

Je ne connais pas le CS 80 ni leur utilisations. Est-ce facile de réaliser des platines qui assurent la même fonction ? As-tu un schéma électronique ? Perso si cela m'intéresse, je préfère refaire une duplication d'un CS 80 que de tenter la recherche des exemplaires avec des risques que ce soit en panne + ou -.

Pour mon parcours physique, né en Belgique, je suis parti à l'age de 4 ans avec mes parents au Ghana en Afrique jusqu'à mes 12 ans, puis dans la vallée du Rhône entre Avignon, Carpentras et Orange, je voyais le Mont Ventoux de la fenêtre ... puis 2 ans sur Nice pour mes études, un peu de commerciale en région parisienne et finalement ici en Deux-Sèvres chez d'abord Heuliez (en tant qu’analyste programmeur) société qui n'existe plus maintenant et Heuliez-Bus qui a été racheté plusieurs fois. C'est là où j'ai fini dans le contrôle qualité avec gestion de dossiers en vie courante et à chaque nouveau projet pour tous les composants rentrant dans la composition d'un bus.

Si tu veux que l'on communique d'avantage, fait moi un MP avec ton adresse mail.
Cordialement, André

Bonjour,
Pour les photos des bogies, je n'avais pas photographié les bogies, d'autant que cela était interdit sur le site à cause du piratage technologique. Parmi les "pas que" de ma réponse précédente, il y avait des bogies Berwicq et Caboose, d'autres pour le métro de San Francisco, pour la Russie mais aussi pour l'Afrique en voie métrique.
Catia est effectivement très pratique mais pour l'impression 3D comme pour l'impression lazer, il est plus simple de passer par Sketchup qui donne de très bons résultats. Pour les "traits de lumière", notre expérience faisait que ce défaut était totalement estompé grâce à des techniques de centrage entre parties dessus moule et fond moule. Pour l'injection avec centrifugation, le Rotomold était l'un des procédés de fabrication, de l'ordre de 20% des fabrications. Pour le retrait, cela était l'objet du travail des modeleurs (l'unité de fabrication des moules) qui disposaient d'outils de mesure et de contrôle spécifiques gradués en tenant compte du retrait. Restait la gestion des dépouilles et des points chauds qui sont les points critiques majeurs. Du côté informatique, nous sommes passés par un système 7 et un IBM 370 en salle blanche... Pour le CS80, c'est une méthode de commande et de gestion abandonnée de nos jours qui a servi de base à la technologie digitale actuelle. C'est absolument dépassé et plus utilisé, vu les progrès de miniaturisation de composants électroniques et de programmation. Ce serait aussi arrière gardiste que d'utiliser le Cobol et le Fortran pour programmer de nos jours. Pour Heuliez, j'ai connu cette société qui fabriquait aussi des accessoires automobiles. De mémoire, la division bus avait été avalée par leur concurrent Iris-bus.