Accident X3800

Salut,

J'ai remarquer que l'X3803 avait eu une carrière très courte, du 18/09/51 au 15/11/58, au dépôt du Mans, connaissez vous la raison de cet amortissement prématuré ??

A+
Arnaud

tres courte la vie en effet, surement une mort violente ........Je pense, mais rien de certain, a un accident de PN ou deraillement ....

Arnaud D a écrit:Salut,

J'ai remarquer que l'X3803 avait eu une carrière très courte, du 18/09/51 au 15/11/58, au dépôt du Mans, connaissez vous la raison de cet amortissement prématuré ??

A+
Arnaud

Bonsoir,

Le 16 novembre 1957, sur la voie unique reliant Bressuire à La Roche sur Yon, une terrible collision entre le X 3803 et un train de marchandise tracté par la 230-G-325 a fait 29 morts et 22 blessés.

Ce lien vous conduira au témoignage d'un couple de rescapés de cette catastrophe due à une erreur humaine : http://www.larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-1957-le-drame-ferroviaire-de-Chantonnay-_15-467305_actu.Htm

Merci beaucoup pour cette info !!

Les engins du Mans avaient un sacré rayons d'action !!

A+
Arnaud

tres interressant et c'est une des seules traces de ce fait avec cette autorail.

copie du récit avant que la page web disparaisse un jour, donc voici le récit de ce couple de rescapé de l'accident:
Il y a cinquante ans, une collision faisait 29 morts et 22 blessés. Deux rescapés témoignent.
En montant dans le train, ils étaient « tout guillerets ». Cela fait déjà cinquante ans et pourtant, Jean et Jocelyne Bourdet se souviennent très bien de leur joie de vivre ce jour-là. C'était le 16 novembre 1957. Une date qu'on oublie difficilement à Chantonnay. 29 morts et 22 blessés dans une dramatique collision entre deux trains.

A l'époque, Jean et Jocelyne avaient 23 et 22 ans et n'étaient pas encore mariés. « Jean revenait d'Algérie où il avait passé deux ans et demi », se souvient Jocelyne Fuseau de son nom de jeune fille. Le soldat n'avait eu « qu'une seule permission pendant tout son service ». C'est dire si les deux tourtereaux flottaient sur un nuage.

Un 16 novembre funeste

Depuis le retour de Jean, ils préparaient leur mariage, prévu l'année suivante et partaient à Brin-sur-Allonnes (Maine-et-Loire) afin de rencontrer la marraine de Jocelyne.

Il est 13 heures ce samedi. En gare, l'autorail, rempli de passagers dont le couple Bourdet, doit relier La Roche-sur-Yon à Chartres en passant par Bressuire et Saumur. La micheline attend depuis dix minutes l'arrivée d'un train de marchandises qui vient de Chavagnes. Ce convoi dessert habituellement l'usine Fleury-Michon et transporte souvent des bestiaux.

Sur cette voie unique, il est donc courant que les trains se croisent et les techniciens de la SNCF sont rompus à l'exercice. Mais ce 16 novembre, le chef de gare est remplacé par le facteur chef, pourtant bien informé des instructions de la journée. De manière inexpliquée, comme le relate la presse de l'époque, cet agent de la SNCF donne quand même le départ à l'autorail avant l'entrée en gare du convoi de marchandises.

La population mobilisée

Se rendant compte de son erreur, le facteur chef grimpe sur son vélo pour arrêter l'autorail. Trop tard : la collision fait 29 morts et 22 blessés. Pompiers, infirmiers, bénévoles : tout le monde est sur le pied de guerre. Maurice Bedon, l'historien local de Chantonnay a 11 ans, à l'époque, et se souvient de son père serrurier, mobilisé pour la circonstance. « Il n'y avait pas les services d'urgence que nous connaissons de nos jours. Mon père, qui avait un chalumeau, découpait les tôles pour sortir les corps. Ma mère, elle, avait rejoint les religieuses à la chapelle ardente installée à la mairie. » Son rôle ? « Reconstituer les corps pour les rendre aux familles. »

Projeté contre le plancher

Jean et Jocelyne, eux, ont « la chance » d'être situés à l'arrière de l'autorail. « On a fait à peine un kilomètre et puis le choc. » Dans la collision, Jocelyne a les dents cassées et Jean est projeté contre le plancher du wagon. « Crâne scalpé, nez cassé et une blessure à la cuisse causée par un morceau de verre » : son état n'est pas brillant mais « il est vivant ».

Ironie du sort : Jean, fils d'agriculteur, venait de postuler à la SNCF comme agent d'entretien de l'équipement. Cet accident aurait pu le dégoûter à vie des rails. « Et bien non ! J'y ai fait toute ma carrière et j'ai pris ma retraite à 55 ans. » En tout cas, les deux tourtereaux ne sont jamais repartis voir la marraine. Ce qui ne les a pas empêchés de se marier en 1958.

Agnès MÉTAYER.

Ouest-France


Déjà interwievés dans nos colonnes en 1957, Jocelyne et Jean avaient témoigné, de leur lit d'hôpital. Ils ont gardé l'exemplaire du journal.

Mumu !

un lien avec des photos des lieux et matériels, âme sensibles s'abstenir.

http://railbreopdl.forumactif.org/t3685-chantonnay-il-y-a-60-ans-l-accident-de-train-avait-fait-29-morts

Je découvre ce fil... impressionnant ça fait penser à l'accident de Flaujac en 1985...
J'imagine l'horreur des passagers situés à l'avant lorsqu'il ont du voir surgir la vapeur

à Faire peur